Autres noms communs : pavot des champs, pavot rouge, pavot-coq, coq,
ponceau, chaudière d'enfer ou chaudière du diable, cocorico, galine,
oeil du diable, feu d'enfer, rougelle, gravesolle.
Le coquelicot appartient à la famille des Papavéracées et plus
précisément au genre Papaver, ce qui en fait un cousin très proche du
célèbre pavot à opium ou pavot somnifère (Papaver somniferum) dont sont naturellement issues la codéine et la morphine et, après transformation de la morphine, l’héroïne.
Le coquelicot, s’il contient également les alcaloïdes qui confèrent au genre ses vertus narcotiques, a des effets plus doux et moins puissants, qui ne provoquent pas d’accoutumance.
C’est une plante annuelle à racine pivotante, fibreuse et blanchâtre. Sa tige, très fine et très velue, peu ramifiée, se dresse jusqu’à 80cm de hauteur. Lorsqu'on la coupe, elle laisse échapper un suc laiteux (ou latex), comme les autres pavots, qui est une protection contre les herbivores.
Ses feuilles, sessiles et alternes, sont découpées en lobes étroits et dentés.
Son fruit, à ne pas confondre avec le bouton de la fleur (qui lui est velu comme la tige) est une capsule glabre, ovoïde, presque ronde, et vaguement conique qui renferme un grand nombre de petites graines brun noir, facilement disséminables par le vent, notamment grâce à la série d’ouvertures que présente le sommet de la capsule. C’est cette capsule qui renferme l’opium chez le pavot somnifère.
Le coquelicot tient son nom commun de ses grandes fleurs d’un beau rouge vif (quoiqu’il existe des albinos), par analogie avec la crête du coq, et son célèbre Cocorico ! Elles sont composées de quatre pétales un peu froissés, brillants et soyeux, et de nombreuses étamines aux anthères d’un noir bleuté. On trouve parfois une tache noire à la base des pétales, mais pas systématiquement (et pas forcément sur toutes les fleurs d’un même pied !).
Le coquelicot, s’il contient également les alcaloïdes qui confèrent au genre ses vertus narcotiques, a des effets plus doux et moins puissants, qui ne provoquent pas d’accoutumance.
C’est une plante annuelle à racine pivotante, fibreuse et blanchâtre. Sa tige, très fine et très velue, peu ramifiée, se dresse jusqu’à 80cm de hauteur. Lorsqu'on la coupe, elle laisse échapper un suc laiteux (ou latex), comme les autres pavots, qui est une protection contre les herbivores.
Ses feuilles, sessiles et alternes, sont découpées en lobes étroits et dentés.
Son fruit, à ne pas confondre avec le bouton de la fleur (qui lui est velu comme la tige) est une capsule glabre, ovoïde, presque ronde, et vaguement conique qui renferme un grand nombre de petites graines brun noir, facilement disséminables par le vent, notamment grâce à la série d’ouvertures que présente le sommet de la capsule. C’est cette capsule qui renferme l’opium chez le pavot somnifère.
Le coquelicot tient son nom commun de ses grandes fleurs d’un beau rouge vif (quoiqu’il existe des albinos), par analogie avec la crête du coq, et son célèbre Cocorico ! Elles sont composées de quatre pétales un peu froissés, brillants et soyeux, et de nombreuses étamines aux anthères d’un noir bleuté. On trouve parfois une tache noire à la base des pétales, mais pas systématiquement (et pas forcément sur toutes les fleurs d’un même pied !).
Composition et propriétés médicinales
Le pétale de coquelicot renferme des alcaloïdes, notamment la rhoeadine, qui ont une action remarquable sur les troubles du sommeil de l'adulte et de l'enfant. Ils ont un effet sédatif et légèrement narcotique qui fait disparaitre la nervosité, l'anxiété et l'émotivité, et calme les palpitations cardiaques (sur un cœur sain) et les douleurs d’origine nerveuse. Grâce à son action douce et sans aucun risque d'accoutumance, contrairement à son cousin le pavot somnifère, le coquelicot est recommandé pour tous, y compris et surtout les personnes âgées et les enfants.
Les alcaloïdes ont également des propriétés antitussives, augmentées par la présence de mucilages très adoucissants. Le coquelicot est ainsi un calmant efficace de la toux et des irritations de la gorge (particulièrement sous forme de pastilles à sucer ou de sirop) et a des propriétés sudorifiques, expectorantes et émollientes. Ses tisanes sont ainsi également utiles pour soulager les infections des bronches et de la trachée.
Les fleurs du coquelicot constituent l'un des ingrédients de la célèbre "tisane aux quatre fleurs" (voir plus bas), avec le pied-de-chat, la mauve et le tussilage. Les cataplasmes de pétales sont on bon allié contre les maladies des yeux (en alternant avec des collyres au bleuet) et contre les maux de dents.
C’est un pigment anthocyanique qui lui confère son éclatante coloration rouge, et qui en fait une excellente base de teinture végétale.
Attention, la douceur du coquelicot n’en fait pas pour autant une plante totalement dépourvue de dangers, à l’instar de n’importe quelle autre plante. Une trop forte dose de coquelicot peut provoquer des effets secondaires importants tels qu’une intoxication, des hallucinations et la somnolence. Comme toutes les plantes médicinales, il convient de bien observer son dosage. Les graines contiennent des alcaloïdes toxiques à forte dose et doivent être consommées avec précautions. Mieux vaut éviter de les mâcher.
- Tisane pour aider à soigner les infections respiratoires :
Préparer 30g de coquelicot, 25g d’eucalyptus et 25g de bourgeons de sapin. Laisser infuser une cuillère à soupe par tasse pendant 10 minutes et boire tout au long de la journée pendant les troubles (sans en abuser non plus).
- Tisane polyvalente : pour diminuer la toux pendant le sommeil, contre la nervosité et pour aider à soigner la coqueluche et les angines :
Infuser 20g de pétales séchés pour 1 litre d’eau. On peut y ajouter 20g de mauve et 20g de tilleul pour aider à combattre le rhume et la grippe.
- Tisane aux quatre fleurs : très connue des herboristes, elle aide à lutter contre diverses infections de la poitrine telles que les bronchites, la pleurésie et la pneumonie :
Infuser 20g de coquelicot, 20g de pied-de-chat (Antennaria dioica), 20g de mauve et 20g de tussilage dans 1 litre d’eau.
Variante : tisane aux sept fleurs : coquelicot, pied-de-chat, mauve, tussilage, guimauve, bouillon-blanc (Verbascum thapsus) et violette.
- Bonbons au coquelicot, ou la bonne excuse pour abuser de pastilles pour la gorge :
Broyer ensemble 100g de pétales et 200g de sucre, mettre sur le feu sans eau et remuer sans interruption jusqu’à ce que la préparation se liquéfie et devienne sirupeuse.
Une fois qu’elle a pris la consistance du caramel, l’étaler sur une plaque et la couper en petits dés une fois suffisamment durcie et refroidie.
- Bains de mains et de pieds pour soulager bronchites, trachéites, douleurs d’estomac, coliques hépatiques, acné et herpès :
Une poignée de pétales par litre d’eau (faire bouillir l’eau, laisser reposer cinq minutes, puis ajouter les pétales. Idéalement, laisser macérer quelques heures puis rajouter de l’eau chaude, en ayant prévu la quantité nécessaire de pétales pour la quantité d’eau finale).
- Sirop de coquelicot :
Dans un saladier, couvrir 500g de fleurs avec ½ litre d’eau bouillante et laisser infuser 24h dans un endroit chaud. Réchauffer la préparation jusqu’à apparition de la première bulle d’ébullition, puis tamiser en exprimant bien les pétales. Faire fondre le sucre dans un verre d’eau chaude, l’ajouter au jus de coquelicot et reprendre la cuisson jusqu’à obtention d’un sirop.
Pour ma part, une simple infusion de quelques pétales de coquelicot et quelques feuilles de mélisse favorisent grandement le sommeil - et en plus, avec une touche de miel, c'est délicieux.
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