Comme tu le sais, je suis passée du côté végétarien de la force depuis quelques mois maintenant, tout d'un coup, avec comme objectif de passer ensuite au véganisme, mais plus progressivement cette fois.
Si cesser de manger des animaux morts trouve des raisons évidentes, de même que ne pas porter de vêtements en cuir ou en fourrure, certaines autres questions demandent plus de réflexion. La question des produits laitiers est, pour moi, résolue : si je bois du lait, c'est qu'un veau ne l'a pas bu : il est donc mort. Je consomme encore quelques produits laitiers aujourd'hui, mais clairement, ils finiront par disparaître de mon frigo. Le lait de vache a disparu depuis longtemps - et sans regret ! - au profit du "lait" de riz, mais j'ai encore du mal à me débarrasser du fromage, et je ne sais pas encore comment je survivrai sans mon beurre.
La question des œufs est facile également : si on a des œufs, c'est qu'en amont une sélection a été faite pour conserver les pondeuses potentielles et se débarrasser des mâles... par broyage. Mais, la particularité chez moi, c'est qu'on a des poules (qui sont peut-être issues d'un élevage pratiquant le broyage, ou pas, j'avoue que je ne le sais pas - toujours est-il qu'elles sont là), qui vivent à l'air libre, en captivité certes mais avec tout l'espace qu'il leur faut, et qu'on ne force pas à pondre (au contraire, j'aimerais parfois qu'elles se calment, j'en ai plein le frigo et je harcèle tout le monde autour de moi pour les refiler). Pour le moment, je ne me pose donc pas la question des œufs, mais je n'irai pas en acheter.
Tout ça pour en venir à l'un des trois principaux aliments qui font la différence entre végétarisme et véganisme : le miel. Pour le végane, le miel n'est rien d'autre que du pillage, le vol d'une ressource que l'abeille produit pour elle, et relève donc de l'exploitation animale. Là comme ça, je suis d'accord. Mais je me suis quand même posé des questions : quand même, l'apiculteur (j'entends évidemment celui qui a une vraie éthique, qui aime ses abeilles, qui ne leur met pas de produits chimiques dans la gueule, bref, le gentil apiculteur) ne favorise-t-il pas la survie de cette espèce très en danger à l'heure actuelle et figurant parmi les acteurs indispensables de la préservation de la biodiversité et de l'environnement ? Je sais, je reprends l'argument débile selon lequel si on ne mangeait plus de vaches, les vaches disparaîtraient, mais pour moi, c'est un peu différent, car le gentil apiculteur ne torture a priori pas ses abeilles, et les vaches, même si elles sont mignonnes et tout, sont polluantes et pas vraiment nécessaires à la survie de notre planète, surtout pas dans leurs proportions actuelles.
Voilà ma principale question, celle que je me pose sans mauvaise foi aucune, mon but n'étant pas de me persuader que j'ai raison de consommer du miel - si j'en étais encore à ce stade, je continuerais de bouffer cette putain de tranche d'andouille qui me fait de l’œil à chaque apéro -, mais bien de faire mes choix en pleine conscience, et pas seulement parce qu'un mouvement que je souhaite suivre me l'a dit. Et en attendant, je viens de remplacer mon dernier pot de miel terminé par du sirop d'agave, alors hein.
Justement, en parlant de sirop d'agave, il y a aussi la question de la consommation locale. Consommer du miel local est très facile, surtout par chez moi, en Bretagne, où les ruches et les petits producteurs sont nombreux, alors que le sirop d'agave (et la plupart des produits sucrants végétaux) provient la plupart du temps d'Amérique du Sud. Alors, vaut-il mieux sucrer son thé avec un sirop 100% végétal qui a traversé l'Atlantique, ou avec le fruit du dur labeur des abeilles du patelin voisin ?
Voilà ma principale question, celle que je me pose sans mauvaise foi aucune, mon but n'étant pas de me persuader que j'ai raison de consommer du miel - si j'en étais encore à ce stade, je continuerais de bouffer cette putain de tranche d'andouille qui me fait de l’œil à chaque apéro -, mais bien de faire mes choix en pleine conscience, et pas seulement parce qu'un mouvement que je souhaite suivre me l'a dit. Et en attendant, je viens de remplacer mon dernier pot de miel terminé par du sirop d'agave, alors hein.
Justement, en parlant de sirop d'agave, il y a aussi la question de la consommation locale. Consommer du miel local est très facile, surtout par chez moi, en Bretagne, où les ruches et les petits producteurs sont nombreux, alors que le sirop d'agave (et la plupart des produits sucrants végétaux) provient la plupart du temps d'Amérique du Sud. Alors, vaut-il mieux sucrer son thé avec un sirop 100% végétal qui a traversé l'Atlantique, ou avec le fruit du dur labeur des abeilles du patelin voisin ?
Voilà, je me suis posé des questions, et je suis donc allée lire des trucs, pour m'aider à y répondre. Et ça ne m'a pas vraiment aidé. Du moins, je n'ai pas obtenu les réponses aussi tranchées que j'espérais.
J'ai trouvé, entre autres, la réponse à la question qui me taraudait le plus, celle de la biodiversité. En me questionnant sur la potentielle protection que l'apiculteur exercerait sur l'espèce "abeille", je n'ai pensé qu'à l'abeille domestique. Or il existe, bien évidemment, des abeilles sauvages, que l'apiculteur ne protège pas et qui survivent pourtant ! Et même, il semblerait qu'elles survivraient bien mieux si les abeilles domestiques n'étaient pas là... Cet article de Vegactu l'explique bien mieux que je ne le ferais... De ce côté-là, et malgré les nombreuses nuances que l'on pourrait donner à cette réponse (je ne fais que résumer l'idée globale, mon objectif n'est pas d'écrire un roman...), c'est bon, je suis convaincue, malgré le fait que je ne doute pas un instant de l'amour que le gentil apiculteur porte à ses abeilles.
Quant au fait de ne se servir que sur leurs "surplus" (ce qui n'est pas forcément le cas, mais restons avec notre gentil apiculteur), si elles produisent des surplus, ce n'est pas juste pour le fun ; le but est d'engranger des réserves, en cas d'hiver rude par exemple, tout comme nous avons nous-mêmes tendance à le faire dès que les conditions le permettent (du moins, c'était le cas jadis ; nous n'avons plus vraiment ce souci en tête de nos jours, en tout cas dans les pays riches, "grâce" à la mondialisation et à l'industrie). Alors oui, en échange on leur redistribue du miel lors des hivers rudes, ou des substituts (adaptés ou pas, je ne m'étendrai pas sur la question), mais au final, ça serait aussi simple que chacun s'occupe de ses affaires, non ?
Et que dire des conditions de récolte ? C'est ce qui crée le plus de controverse. Pour les uns, elles sont inévitablement néfastes aux abeilles car, même dans le cas du gentil apiculteur, elles imposent au minimum l'endormissement des abeilles, et une manipulation qui va inévitablement causer du stress, si ce n'est quelques "accidents" (écrasement, piqûres forcément mortelles pour elles, etc.). Pour les autres, la configuration des ruches et les procédés actuels font que la récolte est faite dans les meilleures conditions possibles afin d'éviter tout stress inutile (tiroirs contenant les surplus, justement, et séparés du cœur de la ruche, produits doux, soit qui chassent momentanément les abeilles de la ruche, soit qui les apaisent - tout autre produit plus agressif étant interdit par la réglementation, etc.).
Bref, je ne sais toujours pas trop que penser. D'un côté, je me dis que mon gentil apiculteur, même s'il est parfait en tous points, et même si les abeilles lui donnaient leur miel d'elles-mêmes, n'existe probablement pas ; et que même s'il existait, il ne serait qu'une goutte parmi les 40.000 tonnes de miel consommées tous les ans en France. De l'autre côté, je me dis que oui, les apiculteurs sont certainement, pour la plupart, des passionnés qui vénèrent leurs abeilles et en prennent le meilleur soin du monde. Mais même "le meilleur soin du monde" est tout relatif, tout comme il est très relatif de dire du plus gentil des omnivores que "il ne ferait pas de mal à une mouche"...
Avec tout ça, ça reste difficile de se faire une opinion tranchée. En plus, il semblerait que le sirop d'agave, sur lequel j'ai jeté mon dévolu comme substitut au miel, ne soit pas si "bien sous tous rapports" qu'on veut bien nous le faire croire. Encore une autre enquête à mener !
Si, comme moi, tu as des doutes et des questions, je t'invite à commencer par lire ces articles (qui disent tous plus ou moins la même chose) :
Bien sûr, ces quelques articles ne sont qu'une introduction au sujet, si comme moi tu aimes aller au fond des choses. On en rediscutera !
Source photos : Pixabay / Pixabay
J'ai trouvé, entre autres, la réponse à la question qui me taraudait le plus, celle de la biodiversité. En me questionnant sur la potentielle protection que l'apiculteur exercerait sur l'espèce "abeille", je n'ai pensé qu'à l'abeille domestique. Or il existe, bien évidemment, des abeilles sauvages, que l'apiculteur ne protège pas et qui survivent pourtant ! Et même, il semblerait qu'elles survivraient bien mieux si les abeilles domestiques n'étaient pas là... Cet article de Vegactu l'explique bien mieux que je ne le ferais... De ce côté-là, et malgré les nombreuses nuances que l'on pourrait donner à cette réponse (je ne fais que résumer l'idée globale, mon objectif n'est pas d'écrire un roman...), c'est bon, je suis convaincue, malgré le fait que je ne doute pas un instant de l'amour que le gentil apiculteur porte à ses abeilles.
Quant au fait de ne se servir que sur leurs "surplus" (ce qui n'est pas forcément le cas, mais restons avec notre gentil apiculteur), si elles produisent des surplus, ce n'est pas juste pour le fun ; le but est d'engranger des réserves, en cas d'hiver rude par exemple, tout comme nous avons nous-mêmes tendance à le faire dès que les conditions le permettent (du moins, c'était le cas jadis ; nous n'avons plus vraiment ce souci en tête de nos jours, en tout cas dans les pays riches, "grâce" à la mondialisation et à l'industrie). Alors oui, en échange on leur redistribue du miel lors des hivers rudes, ou des substituts (adaptés ou pas, je ne m'étendrai pas sur la question), mais au final, ça serait aussi simple que chacun s'occupe de ses affaires, non ?
Et que dire des conditions de récolte ? C'est ce qui crée le plus de controverse. Pour les uns, elles sont inévitablement néfastes aux abeilles car, même dans le cas du gentil apiculteur, elles imposent au minimum l'endormissement des abeilles, et une manipulation qui va inévitablement causer du stress, si ce n'est quelques "accidents" (écrasement, piqûres forcément mortelles pour elles, etc.). Pour les autres, la configuration des ruches et les procédés actuels font que la récolte est faite dans les meilleures conditions possibles afin d'éviter tout stress inutile (tiroirs contenant les surplus, justement, et séparés du cœur de la ruche, produits doux, soit qui chassent momentanément les abeilles de la ruche, soit qui les apaisent - tout autre produit plus agressif étant interdit par la réglementation, etc.).
Bref, je ne sais toujours pas trop que penser. D'un côté, je me dis que mon gentil apiculteur, même s'il est parfait en tous points, et même si les abeilles lui donnaient leur miel d'elles-mêmes, n'existe probablement pas ; et que même s'il existait, il ne serait qu'une goutte parmi les 40.000 tonnes de miel consommées tous les ans en France. De l'autre côté, je me dis que oui, les apiculteurs sont certainement, pour la plupart, des passionnés qui vénèrent leurs abeilles et en prennent le meilleur soin du monde. Mais même "le meilleur soin du monde" est tout relatif, tout comme il est très relatif de dire du plus gentil des omnivores que "il ne ferait pas de mal à une mouche"...
Avec tout ça, ça reste difficile de se faire une opinion tranchée. En plus, il semblerait que le sirop d'agave, sur lequel j'ai jeté mon dévolu comme substitut au miel, ne soit pas si "bien sous tous rapports" qu'on veut bien nous le faire croire. Encore une autre enquête à mener !
En tout cas, même si je compte bien continuer d'approfondir la question, pour le moment j'arrête l'exploitation des abeilles, et je me lance dans le massacre des agaves.
Si, comme moi, tu as des doutes et des questions, je t'invite à commencer par lire ces articles (qui disent tous plus ou moins la même chose) :
- Pourquoi le miel n'est pas vegan - Vegan Mania
- Le miel, c'est du vol - Société Végane
- 3 raisons de ne pas manger de miel - Vegactu
Bien sûr, ces quelques articles ne sont qu'une introduction au sujet, si comme moi tu aimes aller au fond des choses. On en rediscutera !
Source photos : Pixabay / Pixabay
L'argument qui m'a fait arrêter le miel c'est quand j'ai appris que certains producteurs industriels tuent l'intégralité de leur essaim à l'arrivée de l'hiver pour ne pas avoir à s'en occuper et en rachète un au printemps... Et évidemment, impossible de savoir lesquels le font ou pas... De ce jour, je ne mange plus de miel... Et hop, un argument de plus à rajouter à ta liste ! (Oui, la question du miel est compliquée ! Quelque soit ta décision, tant que tu choisis en conscience et sans hypocrisie ce sera la bonne décision ;D)
RépondreSupprimerOui, j'ai lu ça aussi, dans l'un des trois articles que je cite il me semble, mais ça m'étonnerait grandement que les petits producteurs s'adonnent à de telles pratiques, alors je ne me suis pas arrêtée dessus ici. Mais en effet, c'est un excellent argument, surtout quand on achète son miel en supermarché, faute de mieux. Quant aux produits cosmétiques contenant du miel, de la cire ou de la propolis, encore plus difficile de savoir !
SupprimerEn tout cas, histoire de ne pas être hypocrite avec moi-même, pour le moment je ne rachète pas de miel, juste dans le doute et le temps de faire le tour du sujet ^^
Je me suis aussi posée beaucoup de questions sur les abeilles (d'autant que le sirop d'agave vient de loin) et je suis tombée sur les mêmes articles que toi qui m'ont convaincu de ne plus en consommer. ça paraît très étrange à plein de gens, mais je pars du principe qu'elles se défendent pour garder leur miel, c'est pas pour rien. Pour préserver la diversité il faut encourager la présence d'essaims sauvages, mais aussi d'autres insectes pollinisateurs (perturbés d'ailleurs dans les zones où il y a beaucoup de ruches). Ce qui est intéressant dans les articles que tu cites, c'est aussi que les ruches pour le miel favorisent la pollinisation de certaines espèces uniquement et pas de toutes les fleurs, ce qui met aussi en danger la biodiversité au final. Merci pour cet article !
RépondreSupprimerMerci à toi Gwen, avec ces quelques lignes tu as réussi à défaire certains nœuds dans ma tête... ça va m'aider ! ^^
SupprimerHello Sunny,
SupprimerJe ne suis pas végétarienne mais j'ai lu ton article avec intérêt. Je comprends que tu puisses te poser des questions. Mon objectif n'est pas d'obscurcir ta vision ou de refaire des nœuds dans ta tête !!! Non, c'est plutôt de partager mes réflexions sur les sujets que tu évoques dans ton billet. Pour ce qui est du lait, ce n'est pas forcément un aliment adapté à l'homme de toute manière, du moins à l'état brut, mieux vaut le consommer sous forme de fromages ou de yaourts par exemple. L'argument selon lequel le lait que tu bois, c'est un petit veau qui ne l'a pas eu ne me convainc pas: sans vouloir heurter qui que ce soit, les vaches fonctionnent comme les femmes, le lait commence à être produit lorsqu'un veau né, la tétée du veau entretient la lactation mais lorsque le veau est sevré et qu'il n'a plus besoin du lait de sa mère, si le fermier continue de stimuler les pis de la vache (par la traite), il entretient cette lactation et la vache continuera de produire du lait. De la même façon, les nourrices d’antan prenaient en charge les enfants des riches bourgeoises ou des aristocrates pour les allaiter dès lors qu'elles avaient du lait pour allaiter leurs propres enfants et même au-delà, alors que leur bambins étaient sevrés. Donc, personnellement, ce qui me retiendrait de consommer des produits laitier ce serait plutôt les conditions de production (entretien des animaux, respect, espace, impact environnemental) que l'on peut contrôler en ayant recours aux produits issus de l'agriculture biologique. En ce qui concerne les œufs, si tu as la chance d'avoir des poules c'est le top du top, et il est bon d'en profiter, les œufs sont un aliments excellent et très complet ! Pour le miel, je comprends que tu sois suspicieuse quand au fait que même le gentil apiculteur qui ne prend que le surplus est susceptible de nuire aux abeilles; le surplus produit ne l'est sans doute pas par hasard, il pourrait venir à manquer en cas de disette. Mais je vois aussi un avantage à l'existence de ruches d'abeilles domestiques, ces abeilles butinent aux alentours et participent activement à la pollinisation des espèces végétales. Donc, de mon point de vue, je ne pense pas que ce soit si positif, environnementalement parlant d'arrêter de consommer du miel. encore une fois, il est plus que souhaitable de s'orienter vers les produits issus de la ruches biologique. Je garde à l'esprit que l'apiculteur a tout intérêt à prendre le plus grand soin de ses abeilles puisqu'elle assurent au moins en partie sa subsistance. Quand on sait le lourd tribu que les abeilles paient aux produits phytosanitaires, il est urgent de maintenir les populations d'abeille par tous les moyens et l'apiculture en est un. Voilà ma contribution à ta réflexion ! Prends tes décisions en ton âme et conscience, c'est ça qui compte, être en accord avec soi-même, comme tu le dis si bien dans ton article, savoir pourquoi je fais quelque chose, pas seulement parce qu'un mouvement que j'ai décidé de suivre me dit de le faire mais aussi parce que j'ai l'intime conviction de son bien-fondé.
Bonne continuation à toi.
Merci d'avoir partagé tes réflexions Isabelle, je trouve très important de pouvoir discuter de tels sujets avec divers points de vue pour nuancer ! Pour le miel, c'est clair, si un jour je décide d'en racheter, c'est de toute façon du bio (ce qui était déjà le cas), ça devrait être le minimum des exigences de tout un chacun, par pur bon sens... mais bon... L'apiculture peut effectivement être un moyen de maintenir les populations apicoles, mais pourquoi sommes-nous toujours incapables de raisonner sans contrepartie systématique? On pourrait très bien élever des abeilles, sans leur prendre leur miel en retour, par pur souci écologique, tu ne penses pas?
SupprimerPour revenir sur le lait, oui, dans la théorie, un veau ne va pas mourir parce qu'il n'a pas bu tout le lait que sa mère est capable de produire, évidemment qu'il y aura des surplus de production de toute façon. Mais dans la pratique, malheureusement, et je généralise même si ce n'est pas 100% des cas parce que c'est la grande majorité des cas, dans la pratique, donc, la plupart des veaux seront enlevés à leur mère pour être envoyés à l'abattoir, ou, plus rarement, pour perpétuer la tradition familiale. Mais, mettons que ce n'est pas le cas, et que tous les bovins de la planète sont très bien traités, l'élevage de vaches laitières tout comme l'élevage de vaches à viande reste de toute façon une catastrophe environnementale, même en agriculture biologique (qui en passant ne garantit pas non plus le bien-être animal. Un peu plus que l'agriculture conventionnelle, mais dans l'absolu, non). Donc même sans souffrance animale, cesser de consommer des produits laitiers reste dans mes objectifs. Mais je comprends ton raisonnement, et de manière générale, consommer bio est déjà un grand pas. Si chacun offrait sa participation dans ce sens, à sa manière et selon ses moyens, ça serait déjà beaucoup !
Bonne soirée, bon week-end et à bientôt ! :)