Pour cette troisième semaine en tant que jeune non-fumeuse, je ne ferai pas de résumé par jour comme je l'ai fait pour la première et la seconde semaines, car j'en n'en vois plus trop l'intérêt. Les journées se suivent et commencent à se ressembler, je m'habitue à me défaire de cette mauvaise habitude, et j'y pense de temps en temps, quoique de moins en moins, et surtout quand je me repose un peu, particulièrement le dimanche, où c'est le plus "difficile" de résister. Je mets "difficile" entre guillemets, parce que ce n'est pas si difficile que ça, plutôt un peu frustrant, mais il suffit de faire ou penser à autre chose, et ça finit par passer. Et puis le lundi arrive si vite...
En parlant de lundi, la journée d'hier a été tellement merdique que j'en ai fumé une. La première depuis mes craquages pendant le week-end ski. J'ai cru, même si je savais au fond que ce ne serait pas le cas, que cette cigarette me ferait du bien et m'éviterait d'égorger la première personne venue, ou réciproquement. Elle m'a effectivement fait un bien immense, pendant les cinq minutes qu'il m'a fallu pour en arriver à bout, et puis dès que je l'ai écrasée je me suis sentie mal, nauséeuse, fébrile, assoiffée, bref, écœurée. Et je me suis rendu compte que j'ai été dans cet état, à moindre intensité fort heureusement, pendant plus de seize ans. J'ai retrouvé les sensations que j'ai eues tous les jours depuis que j'ai commencé à fumer, et j'ai réalisé que je me suis sentie malade pendant toutes ces années, sans même m'en rendre compte !
Du coup, je ne regrette absolument pas d'avoir craqué. J'ai regretté sur le coup, oui - il m'a fallu me gaver de pommes et de bananes pour me requinquer - mais ça m'a permis de réaliser par moi-même à quel point fumer empoisonne la vie. Sans compter les changements que j'ai déjà constatés, tels que la sensation de respirer bien plus librement, de retrouver l'odorat (pas toujours une bonne chose - je viens de me rendre compte que la canalisation de mon lavabo sent l'huître... idéal pour le brossage de dents matinal), de retrouver une énergie stupéfiante (mon neurone n'a jamais aussi bien fonctionné, et j'ai bien moins de mal à me lever le matin... et, puisqu'on en est aux confidences, même ma libido a pris un petit coup de peps - ça fait un heureux !).
Du côté du sommeil, tout est enfin revenu à la normale, hormis le fait que, comme je le disais plus haut, j'ai bien moins de mal à me lever le matin. Au final, je n'aurai que peu exploité les possibilités de la valériane, mais elle me servira pour les insomnies du dimanche soir !
Pour faire un bilan de cette troisième semaine, je dirais que, même si arrêter de fumer a été incroyablement plus facile que ce à quoi je m'attendais, ça reste un processus très long, qui demande beaucoup de patience et de persévérance. Tu passes deux jours sans penser à la clope, tu crois que tu es guéri, et pouf ! Tu passes trois heures à te ronger les ongles en lorgnant le paquet que Choupi a oublié sur le coin de la table. A ce sujet, je suis abonnée au programme d'encouragement par mail du site Tabac-info-service.fr, et le dernier exercice était très parlant (et tombait à pic !) :
Quand je vois que je persiste à prendre mon élan pour ramener mes cheveux dans mon dos après mon shampooing, alors qu'ils ont été ratiboisés depuis maintenant trois mois, je me dis que oui, ça va me prendre un moment pour cesser de penser à ma pause clope...
En parlant de lundi, la journée d'hier a été tellement merdique que j'en ai fumé une. La première depuis mes craquages pendant le week-end ski. J'ai cru, même si je savais au fond que ce ne serait pas le cas, que cette cigarette me ferait du bien et m'éviterait d'égorger la première personne venue, ou réciproquement. Elle m'a effectivement fait un bien immense, pendant les cinq minutes qu'il m'a fallu pour en arriver à bout, et puis dès que je l'ai écrasée je me suis sentie mal, nauséeuse, fébrile, assoiffée, bref, écœurée. Et je me suis rendu compte que j'ai été dans cet état, à moindre intensité fort heureusement, pendant plus de seize ans. J'ai retrouvé les sensations que j'ai eues tous les jours depuis que j'ai commencé à fumer, et j'ai réalisé que je me suis sentie malade pendant toutes ces années, sans même m'en rendre compte !
Du coup, je ne regrette absolument pas d'avoir craqué. J'ai regretté sur le coup, oui - il m'a fallu me gaver de pommes et de bananes pour me requinquer - mais ça m'a permis de réaliser par moi-même à quel point fumer empoisonne la vie. Sans compter les changements que j'ai déjà constatés, tels que la sensation de respirer bien plus librement, de retrouver l'odorat (pas toujours une bonne chose - je viens de me rendre compte que la canalisation de mon lavabo sent l'huître... idéal pour le brossage de dents matinal), de retrouver une énergie stupéfiante (mon neurone n'a jamais aussi bien fonctionné, et j'ai bien moins de mal à me lever le matin... et, puisqu'on en est aux confidences, même ma libido a pris un petit coup de peps - ça fait un heureux !).
Du côté du sommeil, tout est enfin revenu à la normale, hormis le fait que, comme je le disais plus haut, j'ai bien moins de mal à me lever le matin. Au final, je n'aurai que peu exploité les possibilités de la valériane, mais elle me servira pour les insomnies du dimanche soir !
Pour faire un bilan de cette troisième semaine, je dirais que, même si arrêter de fumer a été incroyablement plus facile que ce à quoi je m'attendais, ça reste un processus très long, qui demande beaucoup de patience et de persévérance. Tu passes deux jours sans penser à la clope, tu crois que tu es guéri, et pouf ! Tu passes trois heures à te ronger les ongles en lorgnant le paquet que Choupi a oublié sur le coin de la table. A ce sujet, je suis abonnée au programme d'encouragement par mail du site Tabac-info-service.fr, et le dernier exercice était très parlant (et tombait à pic !) :
Je suis d'accord avec toi, c'est plus facile qu'il n'y semble. Je pense qu'on nous conditionne : trop dur d'arrêter, ce n'est pas la bonne période pour me lancer là dedans...
RépondreSupprimerEt puis tu verras quand ça fera plusieurs années, tu auras de la peine à te dire que tu as fumé aussi longtemps. Bon courage pour la suite même si ça me semble bien parti.
Je ne sais pas si c'est du conditionnement... on nous rebat tellement les oreilles avec les dangers de la cigarette ! Je pense que c'est surtout une question d'individu. Pour la plupart, ça doit être la croix et la bannière. Du coup, les rares chanceux pour qui c'est plutôt facile ne s'y attendent pas, et parfois n'essaient même pas, juste à cause d'une potentielle difficulté (ce qui était totalement mon cas) !
SupprimerDans tous les cas, la question de la volonté n'est pas une légende : si on a vraiment envie, si on se sent vraiment le courage, alors on peut, plus ou moins facilement, certes. Sinon, c'est pas la peine...
Merci pour tes encouragements Meyilo ! :)
Courage, il vaut mieux mettre un peu de temps pour y arriver mais faire ça bien, même avec quelques craquages pour éviter la frustration, que foncer tête baissée et tout louper. Un peu comme un régime en fait :D
RépondreSupprimerOui !! :) Sauf que moi, un régime, j'en serais totalement incapable, bien fait ou pas ^^
SupprimerMoi je dis : C'est gagné maintenant ! Oh sans doute pas l'envie qui saisit de temps à autre, mais je sens une espèce de détachement dans tes propos, comme si elle appartenait au passé désormais. Il me semble que tu t'es détachée, il y a elle et toi et non plus un ensemble indissociable. Quel progrès, bravo Marianne. Bises, à bientôt.
RépondreSupprimerOui, je crois que tu as raison, Clémentine, mais je ne l'avais pas vraiment réalisé avant que tu me le dises : aujourd'hui je me vois plutôt du côté des non-fumeurs / ex-fumeurs, alors qu'il y a quelques jours encore je me voyais comme fumeuse en train d'arrêter, contente d'y arriver mais un peu jalouse, au fond, de voir les fumeurs fumer allègrement et sans remords... Il est vrai que cette faible fumeuse refait parfois un peu surface, mais elle est de moins en moins bruyante, un peu comme un fantôme qui s'estompe peu à peu.
SupprimerMon processus de deuil avance bien, en somme ^^
Merci pour ta présence au fil des semaines et tes encouragements :) Bisous et bonne fin de journée !
Comme le disait Winston Churchill : "La réussite est une succession d'échecs". C'est courageux de t'être lancée dans cette bataille, laisse toi le temps de réussir, tu es super bien partie. Fais de ton mieux et tu y arriveras. Je n'ai jamais fumé mais j'ai vécu avec un fumeur pendant 17 ans et je sais qu'il n'est pas simple de vouloir arrêter cette saleté de clope quand elle vous tient! Tiens nous au courant ;-)
RépondreSupprimerMerci Isabelle :) Oui, je fais de mon mieux, je m'autorise l'échec pour en tirer des enseignements et pour le moment ça marche bien, je suis très optimiste pour la suite ! Que je continuerai de raconter ici, bien entendu ^^
SupprimerBonne soirée !
Heyyy ! Je viens de voir ton commentaire sous mon article sur les huiles végétales ! Je suis RAVIE qu'il t'ait plu, mon but était vraiment d'apporter de nouvelles informations dans un monde de blogs bio qui parle déjà des HV en long en large et en travers ! Merci beaucoup :D
RépondreSupprimerJe lis tes articles sur l'arret du tabac, respect ô grande deesse hihi
Héhé, je sais pas si ça fait de moi une déesse, mais je fais de mon mieux ^^
SupprimerMerci à toi pour cet excellent article ! Il y en a effectivement beaucoup sur la blogo, mais généralement je ne les retiens pas parce qu'ils sont toujours du type "quelles huiles pour ma peau grasse / sèche / mixte / lépreuse", et ils ont beau être probablement intéressants, je ne sais pas pourquoi mais ils me laissent de marbre. Par contre un article qui prend toutes les huiles et les compare entre elles selon des critères bien précis, ça me fait kiffer et je trouve que ça aide beaucoup mieux à choisir les bonnes !