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jeudi 28 mai 2015

Aventures d'une future maman #3 : l'alimentation pour favoriser la fertilité

Voilà, donc, comme prévu, la gynéco qui m'a fait ma seconde échographie pelvienne, mais par dedans cette fois, m'a demandé pourquoi je devais en refaire une alors que la première était parfaite, ce que à quoi je n'ai pu lui répondre que "parce queeeee !", et elle m'a confirmé que Gérard était parfait, tout comme les Jumeaux, "pleins de jolis petits follicules" - merci m'dame. Quant aux résultats de la énième prise de sang, je les attends toujours...

Mais aujourd'hui, je veux surtout parler de quelques petits trucs de l'alimentation qui peuvent aider à booster la fertilité féminine. Ce qui va suivre n'est que le fruit de recherches bibliographiques et je ne saurais en garantir personnellement l'efficacité. Mais dans la plupart des cas, ça ne peut de toute façon pas faire de mal. Il y a cependant certaines plantes dont l'action sur le système hormonal est reconnue et qui sont à prendre avec des pincettes, et dont l'association est à éviter, ou doit être contrôlée par un médecin. Mais ce sont des pistes qui peuvent être bonnes à suivre.
Je te conseille également cet excellent article de Santé Nature Innovation qui résume très bien les petites choses simples que l'on peut faire pour mettre toutes les chances de son côté.

Les plantes et aliments riches en vitamine B6

Couramment appelée "boosteur naturel de la fertilité" par les anglophones, la vitamine B6, ou pyridoxine, agit entre autres choses sur le taux de prolactine, hormone qui inhibe la progestérone, hormone qui elle est indispensable pour la préparation de l'utérus à la grossesse, et qui inhibe également l'ovulation à partir d'un certain taux. Dans certains cas d'infertilité, on a vu que ça peut être dû aux hormones qui dansent le tango, et parfois il suffit d'un petit coup de pouce, comme une alimentation un peu plus riche en certains éléments, pour remettre un peu d'ordre dans tout ça. La vitamine B6 n'étant pas naturellement produite par notre organisme, elle est l'un de ces éléments dont l'apport doit passer par l'assiette.
On la trouve notamment dans :
  • les choux (chou-fleur, chou frisé, chou-navet, choux de Bruxelles...)
  • le cresson et le cresson des jardins
  • l'épinard
  • la banane
  • le gombo (okra)
  • l'ail et l'oignon
  • le brocoli
  • la courge
  • les petits pois
  • les radis
  • les tomates
  • les pommes de terre (avec la pelure)
  • les graines de sésame entières et de tournesol
  • et puis dans des aliments d'origine animale tels que les volailles, les foies et certains poissons.
Attention, comme d'habitude, inutile d'aller dans l'excès. Peu de chances d'avoir une surdose en comptant sur l'alimentation seule, mais c'est vite arrivé si on en prend en compléments alimentaires.

Les plantes et aliments riches en vitamine B9

La vitamine B9, ou acide folique, est également l'un des éléments essentiels de la fertilité (ne me demande pas comment ni pourquoi, je n'ai pas réussi à trouver quoi que ce soit de potable comme explication, mais en tout cas, c'est avéré). Elle est de plus nécessaire au bon développement de l'embryon : un bon apport en vitamine B9 diminue les risques de malformation et de fausse couche.
On en trouve notamment dans :
  • la jute comestible (Corchorus olitorus)
  • les épinards
  • les endives
  • les asperges
  • le persil
  • le gombo (okra)
  • l'amarante
  • le chou
  • la mâche
  • le cresson
  • les lentilles
  • le melon
  • la châtaigne
  • l'avoine et le sarrasin
  • le quinoa et le riz complet
  • la levure de bière
  • les noix et les amandes
  • le pois chiche
  • le maïs
  • l'avocat
  • mais aussi les moules, les palourdes et les œufs.
Comme tu peux le constater, il y a le choix !

Les autres compléments à ne pas oublier

De manière générale, un organisme encrassé ou carencé n'est pas propice à la conception et à la gestation. Il est important de veiller à avoir de bons apports en vitamine D surtout, mais aussi en acides gras de type Oméga-3 et Oméga-6, vitamine C, vitamine B12, zinc, sélénium, magnésium, calcium, et éviter au maximum les éléments défavorables tels que le tabac, l'alcool et même le café, mais aussi et surtout le stress (pas toujours facile, je sais...).

Pour le tabac, c'est une évidence et pourtant, tout fumeur sait à quel point il est difficile d'arrêter. Pour moi, c'est la croix et la bannière - je sais, je devrais déjà avoir arrêté depuis longtemps, mais bon...
Pour l'alcool, je ne pense pas qu'un petit apéro de temps en temps rende stérile, c'est surtout la consommation régulière qui est à bannir - genre, 2-3 verres tous les jours mais là déjà, ce serait le début de l'alcoolisme et il y aurait un autre souci à régler avant celui de l'infertilité...
Pour le café, je ne sais pas... Des études ont montré que la consommation quotidienne de caféine, même faible, réduirait sensiblement les chances de concevoir, et pourtant d'autres études indiquent qu'une consommation raisonnable de café serait excellente pour la santé. A creuser... en attendant, je ne saurais me passer de mes deux-trois tasses par jour, et ne parlons pas de Choupi, qui lui en boit des litres et que je me tue à essayer de lui faire remplacer au moins quelques tasses par un verre d'eau (les légumes c'est pas bon, l'eau ça n'a pas de goût... vive les pataaaaates ! Ah, les hommes...)

Les terrains favorisant l'infertilité

Comme je le disais plus haut, la santé générale de l'organisme est essentielle pour une fertilité optimale. Entre autres terrains défavorables, on a donc le stress, mais aussi un drainage insuffisant et une mauvaise circulation sanguine.
Pour le stress, il existe de nombreuses façons pour le réduire : prendre quelques congés, s'aménager des moments de repos et de détente, faire un peu d'exercice... chacun a sa façon d'évacuer les tensions du quotidien. De nombreuses plantes peuvent également aider dans ce processus, par des modes d'action différents. Il serait fastidieux de toutes les énumérer, mais pour donner quelques exemples, on a l'aubépine, la passiflore, le millepertuis, le coquelicot, la lavande, la camomille...
Pour améliorer la circulation veineuse, l'exercice est utile également, mais on a aussi le gingko, l'hamamélis, le cassis, et bien d'autres.
Enfin, pour aider à drainer l'organisme au niveau du foie et des reins, il faut déjà commencer par alléger son alimentation en réduisant les aliments gras et lourds qui vont favoriser l'encrassement de ces organes, boire beaucoup d'eau, et éventuellement se donner un petit coup de pouce avec des plantes telles que l'artichaut, la piloselle et la fumeterre.

Les plantes stimulantes du système hormonal

Je passerai rapidement sur ce sujet, car il est à mon sens dangereux de se lancer dans l'utilisation de telles plantes sans surveillance d'un professionnel de la santé. En effet, si la plupart d’entre elles sont dépourvues de toxicité si elles sont utilisées à bon escient, je trouve dangereux de s'automédiquer quand on souffre de dérèglements hormonaux, car ceux-ci pourraient cacher un problème plus grave dont les symptômes seraient masqués par les effets de ces plantes. Je pense notamment au gattilier, dont les effets sur le cycle menstruel de par son action sur le système hormonal sont avérés, même si plus ou moins reconnus dans le milieu scientifique. J'en ferai un article plus approfondi un de ces quatre, parce que cette plante est vraiment très intéressante.
On a également l'alchémille, le grémil, le ginseng, et quelques autres plantes, mais tout cela mériterait quelques recherches plus poussées...

Dernière mise à jour : 12/05/2017
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