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vendredi 22 mars 2019

Accepter sa crinière qui blanchit

En d'autres termes : assumer ses cheveux blancs. Pas facile, hein. Surtout en tant que femme. Les hommes, ça leur donne du chien et du charme, mais les femmes, ça leur donne l'air vieilles et négligées, n'est-ce pas (je précise que je ne partage absolument pas cette vision, je ne fais qu'énoncer un fait social qui me sort par les trous de nez).

J'ai découvert mes premiers cheveux blancs à l'âge de seize ans. Ça ne m'a jamais trop inquiétée, jusqu'à ce qu'ils se mettent furieusement à faire des petits, un peu avant mes trente ans (eh non, malgré toute la volonté du monde, je n'ai pas vraiment réussi à rester bloquée sur 29 ans). Ça fait maintenant plusieurs années que je cohabite avec eux, tantôt en harmonie, tantôt... pas du tout. Tu t'en souviens peut-être, j'avais déjà parlé de mes cheveux blancs, aux débuts du blog (il y a déjà presque quatre ans ! 😱) et de mon premier essai en coloration végétale. Le seul à vrai dire, puisque même si j'avais prévu de tenter le coloration par mes propres moyens, à base de henné et de brou de noix (que j'ai à la maison. Depuis presque quatre ans. Sans jamais avoir ouvert les sachets...), eh bien je n'ai jamais retenté l'expérience depuis. Depuis quatre ans, je vis donc avec mes cheveux blancs, qui sont aujourd'hui beaucoup plus nombreux et beaucoup plus visibles que ce que tu peux voir sur l'article de l'époque.

Bref, à la base je garde mes cheveux blancs surtout parce que je suis une feignasse, mais plus ça va, plus ça devient un réel choix. S'il y a des jours où, excédée par ma trogne, je me dis que je vais couvrir tout ça, quitte à laisser un nouveau bras à ma coiffeuse, la plupart du temps je ne les vois plus vraiment, du moins je les vois comme faisant partie de moi au même titre que les petites rides et autres gracieuses premières taches de vieillesse. Et je pense que, sauf crise existentielle aiguë (ou juste parce que j'ai toujours rêvé d'être rousse, un jour), ça restera ainsi, jusqu'à ce que ma Touffe devienne une belle crinière argentée (parce que pour le moment, soyons réalistes, c'est moche).

Et là tu es en train de te dire : ok, on s'en fout de sa vie, elle va nous dire quelque chose d'intéressant et qui nous apporte vraiment quelque chose ? 
Oui, ne t'en fais pas. Enfin, je l'espère. Je vais juste essayer de dédiaboliser le cheveu blanc. Je sais, ça a déjà été fait, et ça l'est de plus en plus. Et alors ? J'ai le droit aussi.
Commençons par les bases.

Le cheveu blanc, d'où ça vient ?

Le processus d'apparition des cheveux blancs, ou canitie, est un processus naturel lié, entres autres, au vieillissement, mais qui peut aussi être causé par d'autres choses et être accéléré ou ralenti par différents facteurs.
La cause directe de l'apparition d'un cheveu blanc est le manque de mélanine dans le cheveu, qui provoque la dépigmentation de celui-ci. Rien de très foufou, donc : avoir des cheveux blancs, ce n'est ni sale, ni honteux, c'est une simple absence de pigment.
Cette dépigmentation peut donc être provoquée et accélérée par différents facteurs :
  • Le principal facteur, c'est donc le vieillissement. Nous sommes inégaux face à ça, et la génétique tient un grand rôle là-dedans : certaines personnes vont avoir un beau poivre et sel avant trente ans (voire beaucoup plus tôt) alors que d'autres conserveront leur belle couleur d'origine jusqu'à cinquante ans. L'âge auquel les cheveux blancs commenceront à apparaître est en grande partie déterminé par notre matériel génétique. Ma mère se colorait déjà les cheveux bien avant ses trente ans ; merci Maman.
  • L'un des facteurs possibles est également la carence en vitamines B, notamment B5 (acide pantothénique), B8 (biotine) et B10.
  • Il existe également quelques causes pathologiques à la canitie : pelade, hypothyroïdie, vitiligo, progéria - liste non exhaustive ; tu en trouveras une plus complète sur la page Wikipédia.
  • Les soucis, le stress et les facteurs aggravants telle que la cigarette ne sont a priori pas vraiment des facteurs d'apparition des cheveux blancs, contrairement à ce que l'on entend souvent. La même chose pour les divers traumatismes psychologiques et chocs émotionnels. Tout cela n'a toutefois pas vraiment été infirmé, ni confirmé ; ces thèses n'ont donc pas encore été complètement écartées.
La canitie n'est, sauf cas très rares et très particuliers, pas réversible, et il n'existe aucun traitement médical pour la stopper ou la ralentir. L’efficacité des divers remèdes de grands-mères et autres sérums miracles n'a pas été prouvée et peut être sérieusement mise en doute. On peut mettre toutes les chances de son côté pour ne pas accélérer le processus en s'assurant de ne pas être carencé en vitamines B, mais en dehors de ça, rien hormis la coloration ne peut empêcher d'avoir des cheveux blancs (et la coloration n'empêche rien, elle ne fait que masquer, on est bien d'accord).

Le cheveu blanc vu par la société

Comme je le disais en introduction, et comme tu le sais déjà, hommes et femmes sont très inégaux vis à vis du cheveu blanc. Avoir des cheveux blancs, c'est la preuve visuelle que l'on vieillit, et vieillir, dans notre société, c'est mal. C'est sale... Faut voir comment on traite nos anciens ! Mais bon, là n'est pas le propos. Vieillir, donc, c'est sale. Sauf pour les hommes. Un peu comme le sexe : un homme qui aime le sexe, c'est normal. Une femme qui aime le sexe, c'est une salope. Et donc, un homme qui grisonne, c'est un vrai mâle qui mature, un bon vin qui se bonifie. Une femme avec des cheveux blancs, c'est une pomme qui flétrit, une vieille fille qui se néglige. Là encore, il y aurait bien des choses à en dire. Heureusement, la tendance commence à s'équilibrer. Mais c'est long, c'est long...
Du coup, désolée messieurs, mais là je vais surtout parler pour les femmes. Non pas que nie certaines pressions que les hommes peuvent eux-mêmes subir de la société. Mais personne ne pourra nier que sur ça non plus, nous ne sommes pas égaux. Bref, encore un autre débat que nous n'aurons pas aujourd'hui. ^^
Donc.
Le cheveu blanc, c'est sale. Ça veut dire qu'on vieillit et vieillir, c'est sale, mais en plus, ça veut dire qu'on ne fait rien contre ce vieillissement, qu'on n'essaie pas de le masquer, de le nier par tous les moyens, et accepter de vieillir, accepter de laisser la nature faire, c'est encore plus sale.
En outre, laisser ses cheveux blancs s'installer, laisser ce processus au vu et au su de tout le monde, c'est aller à l'encontre des codes qui imposent aux gens, et surtout aux femmes, d'entrer dans divers moules, divers standards d'apparence physique, de comportement et même de pensée. Penser qu'on a le droit de laisser apparaître ses cheveux blancs, c'est aller à l'encontre de la sacro-sainte norme qui assure la cohésion de notre bien-pensante société. Bien sûr, et heureusement, ces codes tombent de plus en plus, ces dernières années. On sort de plus en plus des cadres, on s'affranchit de plus en plus de ces chaînes que l'on s'impose sans même s'en rendre compte, et c'est merveilleux. Mais ça reste encore insuffisant. Même quand on a conscience de tout ça, notre conditionnement permanent fait qu'on a tout de même du mal à s'en sortir. Même en sachant que mes cheveux blancs n'ont rien de mal, rien de sale, il m'arrive de ressentir l'envie, le besoin de les cacher, parce que je ne suis pas vieille, ni négligée, mais que c'est l'image que je renvoie. Ou que je pense renvoyer. Parce qu'on me dit de le penser. C'est tordu, hein ?

Le problème des colorations

La grande majorité des colorations vendues dans le commerce ou chez les professionnel-le-s sont nocives pour la santé et dégradent encore plus vite l'état des cheveux (certaines peuvent même accélérer le processus de blanchissement). Toutes ces marques qui te vendent des "colorations sans ammoniaque" et des "actifs végétaux" ne te vendent au final que la même merde que les autres.
Il existe de plus en plus de colorations naturelles qui, elles, apportent un réel soin aux cheveux, mais le problème reste le même : ces colorations entretiennent cette habitude de suivre le mouvement, cette norme qui nous impose de ne pas vieillir, de refuser d'admettre qu'au final ce sera toujours la nature qui aura raison. Du coup, est-ce réellement une bonne alternative ? Meilleure, oui, mais vraiment bonne ?
Je ne pense pas.
Se colorer les cheveux, c'est continuer d'accepter cette violence à peine dissimulée de la société envers les personnes qui vieillissent, c'est-à-dire 100% des gens. C'est continuer d'accepter ce culte de l'apparence qui brise tellement de personnes, de vies. C'est continuer d'accepter une inégalité des sexes supplémentaire. Adopter cette habitude devenue quasi anodine, c'est fermer les yeux sur tout un tas de choses qui ne sont vraiment pas anodines.

Pour conclure...

Les cheveux blancs sont des cheveux comme les autres : ils méritent le même respect et les mêmes soins. Ils méritent qu'on les aime et qu'on les laisse vivre leur vie tranquillement. Laissons-les vivre leur vie, et laissons-nous vivre notre vie sans nous soucier de ces codes ridicules que nous impose la société. Avoir des cheveux blancs, c'est tout à fait naturel, qu'on ait 25 ou 65 ans. Si on n'a pas envie de s'emmerder avec des colorations à n'en plus finir, pourquoi devrait-on le faire ?
Si tu te sens encore trop mal à l'aise avec le regard des autres ou même pire, avec ton propre regard, pour ne pas cacher tes cheveux blancs, c'est bien sûr un choix tout à fait légitime de les colorer. Mais c'est peut-être aussi le moment d'entamer une vraie réflexion sur la pression que la société nous impose et que l'on s'impose soi-même, et un cheminement vers une vraie acceptation de soi tel-le que l'on est. :)

Toi alors, dis-moi tout : pas encore concerné-e ? Coloré-e ? Rien à cirer ?

Sources


    6 commentaires:

    1. Perso, j'assume complètement et si je pouvais accélérer le mouvement, je signerais à 2 mains :) Gros bisous <3

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      1. Si je me fie aux quelques photos que j'ai vues de toi, ça te va très bien Cécile ! <3 Moi aussi, si je pouvais l'accélérer, je le ferais... j'avoue que je préfèrerais avoir dès maintenant une belle chevelure argentée plutôt que mon truc bizarre, parce que mes cheveux châtain et mes cheveux blancs ne vivent pas DU TOUT de la même façon XD
        Des bisous et bon week-end ! :* :* :*

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    2. Oh la la, je l'aime d'amour ton article <3 Je te remets même un deuxième coeur pour la peine: <3
      MERCI, merci d'avoir écrit ça ! Parce qu'il faut en finir avec cette idée que vieillir c'est nul (tabou de la mort bonjour ! Cela dit, moi, je trouve ça plutôt cool - quand je me rappelle la fille complétement insécure et paumée que j'étais à 20 piges, ça ne me donne pas vraiment envie d'y retourner ^^)et encore PLUS, qu'une femme qui vieillit, c'est la fin pour elle.
      J'ai encore eu un débat à ce sujet avec Ludo il n'y a pas si longtemps et j'ai été aterrée de voir que même lui a réussi à se prendre les pieds dans le "un homme qui viellit, c'est quand même plus joli qu'une femme qui vieillit" ARGGG, mon féminisme :D
      Non, non, mon gars, c'est la société qui nous farcit le crâne avec cette espèce de jeunesse éternelle - entretenue à coups de dizaines d'heures de "soins" contre-productifs pour les femmes et par le fait de sortir avec des femmes plus jeunes pour les hommes (c'est pratique, ça prend moins de temps ^^).
      Et quand bien même, je suis complètement d'accord: il faut d'urgence aller contre cette vision de la beauté, ce culte de l'apparence - qui soyons très honnête, fais perdre un temps fou et détruit des vies.
      Je n'ai pour ma part pas encore trop de cheveux blancs (ou alors je ne les ai pas remarqué...) - mais je note tout de même que quand mes cheveux viennent dans la conversation et que je dis que je ne me fais pas de couleur, c'est dingue, mais ça GÊNE. Je sens une espèce d'hésitation en face, du genre 'mais non, tu mens forcément'. Et alors quand je dis que je n'ai pas vu l'ombre d'un coiffeur depuis presque 3 ans, OUH LA LA, le drame - féminité envolée ma bonne dame xD
      Comme si se ruiner et passer des heures chez le coupe-tiff était le sésame t'autorisant à te réclamer du sexe féminin...Bref, je m'égare !
      Vive les cheveux blancs et à bas les colorations !
      Des bisous.

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      1. Merci Manon <3 <3
        Comme par hasard, le livre que je suis en train de lire et que j'ai commencé juste après avoir écrit cet article aborde la question de l'âge de la femme. Ce livre est absolument passionnant, je suis en train d'écrire un article à son sujet à mesure que je le lis (ça va être au moins aussi long que ce que tu as l'habitude de pondre, imagine un peu ! XD), et je pense régulièrement à toi parce que je pense que c'est un livre qui te plairait beaucoup (allez, spoil : c'est "Sorcières" de Mona Chollet - si ça se trouve tu l'as déjà lu. Si c'est pas le cas, sérieux, lis-le !). Certaines réflexions de mon homme m'ont aussi inspiré deux-trois choses, j'en parle justement dans cet article, tu m'en diras des nouvelles XD
        En tout cas j'imagine bien ta tête quand il t'a dit ça (et la sienne quand il a compris sa connerie :D bien que je ne connaisse pas sa tête en fait... bref).
        Moi non plus je ne reviendrais pour rien au monde à 20 ans (enfin 20 ans si, je me sentais bien à l'époque, disons 24-25 ans, c'est là que j'ai momentanément régressé ^^), et c'est justement ce qui gêne, en grande partie, dans l'idée de la femme qui mature, qui vieillit : elle gagne en expérience et en assurance et est par conséquent moins facile à dominer... (elle a les "couilles" qui poussent, quoi, et ça, ça fait mal aux hommes ^^
        Re-bref : vive les cheveux au naturel, peu importe leur couleur ! \o/
        Gros bisous !

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    3. Ah ! Alors là, ça fait écho ! Très bien dit tout ça ! Moi ça va faire deux ans que j'ai arrêté les colorations. A la base je suis châtain foncé. J'avais une coupe du style carré court un peu plongeant. Je m'y suis prise à deux fois pour arrêter. La première fois, après 5 ou 6 mois sans coloration, j'ai pété un câble à cause de cette fameuse phase bicolore ! Ça faisait très négligé ou du style "J'ai pas d'argent pour aller chez le coiffeur..." Ça me hérissait à chaque fois que je me voyais devant la glace. Ma coiffeuse ne m'aidait pas en me disant "A votre âge quand même, c'est jeune encore, ça va vous vieillir..." Je me suis demandée si elle avait peur de perdre du chiffre d'affaire mais avec le recul je comprends que c'était ses propres peurs qu'elle projetait sur moi. Donc j'ai craqué et j'ai refait une coloration. En sortant du salon de coiffure j'étais super énervée contre moi-même vu que j'avais tout à recommencer !!! La fois d'après j'avais des racines de 2 cm et c'est son employé qui m'a prise en charge parce qu'elle n'était pas là. Je lui ai expliqué que je ne voulais plus me colorer les cheveux mais que la phase où ça ressemble à rien était difficile à supporter. Je m'étais préparée avec la sophrologie et j'étais au clair avec le pourquoi je voulais arrêter et tous les arguments du monde n'auraient rien pu y changer. Mais ça m'énervait de devoir attendre avant de bénéficier de cheveux argentés. J'aurais bien tiré dessus mais... Le coiffeur m'a proposé de couper court. Il m'a dit qu'avec la coupe que j'avais ça n'irait pas et que je prenais des risques de craquer à nouveau. Comme j'avais déjà eu les cheveux très court, j'ai accepté. Il m'a fait une coupe courte nickel avec laquelle la démarcation entre les cheveux colorés et les cheveux naturels ne se voyait pas. J'étais super contente. Tout le monde m'a dit que ça m'allait bien. J'ai réussi a retrouver mes cheveux naturels au bout d'un an.
      Quand j'ai décidé d'arrêter les colorations, j'en ai parlé à ma petite famille. Mon mari n'avait rien contre si c'était ce que je voulais et mes filles étaient bof. La plus jeune était même plutôt opposée : "Je ne veux pas que tu ressemble à une vieille"
      Aujourd'hui, ma famille me dit que ça me va très bien. L'autre jour, nous étions dans un parc et il y avait un groupe de personnes. J'entends mon mari compter "Une, deux, trois, quatre..." Je lui demande ce qu'il compte et il me répond "Je compte les femmes qui ont les cheveux colorés : qu'est-ce qu'il y en a ! C'est plus fort que moi ! Avant je ne m'en rendais pas compte, maintenant je trouve ça moche" Ma petite m'a dit à plusieurs reprises que j'étais jolie, la plus jolie des mamans du monde entier (quand même hein !)Quant à mon aînée, l'autre jour elle me regardait puis elle m'a dit "C'est dingue ça ! Depuis que tu as les cheveux gris tu parais plus jeune qu'avant ! Je comprends pas... Ça te va tellement bien" Je lui ai dit que c'était sans doutes parce que j'étais alignée avec ce qui était important pour moi : prendre soin de ma santé, m'accepter telle que je suis, protéger la planète...
      Arrêter de me colorer les cheveux est venu booster mon estime de moi-même et mon affirmation de moi, donc ma confiance en moi. Couplé au licenciement du soutif (à peu près à la même époque), je me suis libérée de deux carcans et pas des moindres. J'en suis fière et heureuse.
      Punaise de commentaire ! Le sujet m'a inspirée ;-)
      Bises à toi Marianne,
      Isabelle.

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      1. Merci pour ton superbe témoignage Isabelle ! <3 Les réactions sincères de ta famille après tant de réticence valent tout l'or du monde ! Et je suis d'accord avec toi : une femme - une personne tout court, d'ailleurs - en accord avec elle-même ne peut qu'être encore plus belle, parce qu'elle rayonne littéralement.
        Les coiffeuses, des fois, sont les plus mauvais conseils. La mienne, elle est extra avec ça, elle ne m'a jamais fait le moindre commentaire sur mes cheveux blancs. Pas même juste constater qu'ils sont là. Elle prend mes cheveux comme ils sont, me donne des conseils quand je les lui demande et fait ce que je lui demande de faire. Une ou deux fois, le résultat n'a pas été hyper transcendant, mais au moins elle m'a laissé faire mes erreurs (tout en limitant discrètement les dégâts ^^) et apprendre d'elles, et c'est la seule coiffeuse que je connaisse qui fasse ça. Toutes les autres que j'ai rencontrées m'ont fait bouffer leurs idées étriquées et leurs normes encore plus étriquées. Du coup, tes déboires de coloration ne me surprennent absolument pas, je crois que c'est ce que vivent 98% des femmes qui vont chez la coiffeuse.
        (C'est marrant, je découvre que le sujet "coiffeuse" m'inspire pas mal aussi ! ^^)
        En tout cas, ça m'a fait plaisir de te lire, tu es la preuve, s'il en fallait une, qu'avoir des cheveux blancs et les laisser vivre leur vie est tout à fait épanouissant (et pareil pour les nichons ! :P)
        Gros bisous Isabelle !

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