Aujourd'hui, je te propose un article écrit dans le cadre d'un carnaval d'articles lancé par Claire du blog Je débute le yoga (excellent blog que je te conseille vivement d'aller visiter !), sur le thème "Qu'est-ce que le yoga a changé dans ma vie ?" (comme tu as pu le constater avec le titre de cet article, pour lequel je n'ai eu aucune inspiration...).
J'avais vaguement mentionné, en fin d'année dernière, que j'avais commencé à pratiquer le yoga, et j'avais même annoncé que j'en parlerais un peu ici dans l'année. J'y ai pensé, toute l'année, et je n'ai jamais trouvé comment aborder le sujet - du moins pas aussi bien que ce que font déjà d'autres personnes, comme Claire. Je ne pense pas être assez avancée dans ma pratique pour prétendre pouvoir donner de bons conseils sur du matériel, des postures, ou tout simplement la façon de pratiquer seul chez soi, ce que je fais maintenant. Et du coup, cet événement proposé par Claire, dont le thème me permet de raconter mon expérience d'un point de vue totalement subjectif, tombe à pic et me donne l'occasion, aussi, de faire un point avec moi-même.
Je te préviens, ça va être long et je vais beaucoup digresser. Mais c'est important pour bien comprendre d'où je suis partie et où je suis arrivée.
Si tu n'as pas l'envie ou le temps de tout lire, mais que tu as quand même un peu envie de savoir, passe direct à la conclusion ! ;)
Si tu n'as pas l'envie ou le temps de tout lire, mais que tu as quand même un peu envie de savoir, passe direct à la conclusion ! ;)
Je vais commencer par décrire, rapidement, ma pratique et son évolution.
Tout d'abord, je n'étais pas totalement étrangère au yoga. Nous en avions fait, pendant quelques mois, en cours d'EPS quand j'étais en primaire, en CM1 ou CM2. J'en gardais un excellent souvenir, j'avais plusieurs fois envisagé de m'inscrire à un cours ces dernières années, mais ne l'avais jamais fait, soit par flemme, soit par manque d'offre à côté de chez moi. Et puis, en septembre 2016, j'ai trouvé une association qui proposait un cours par semaine à 5 minutes de chez moi en voiture, à des prix défiant toute concurrence. J'ai fait de mon mieux pour m'y tenir, mais comme à chaque fois que je m'inscris à une activité à la rentrée, j'ai peu à peu commencé à y aller moins souvent, pour n'y aller plus qu'une fois par mois, pour finalement ne plus y aller du tout suite à la petite opération que j'ai subie début mai. Et pourtant, ça me démangeait d'y aller, j'y pensais toute la semaine, mais arrivée le jour J, à chaque fois je me dégonflais. J'ai fini par admettre, après une trentaine d'années à jouer au même jeu tous les ans, que m'engager à suivre un cours à jour et heure fixes dans un lieu hors de chez moi en compagnie de parfaits inconnus, m'était, pour une obscure raison, impossible. Ce n'est absolument pas un manque de motivation, comme tu vas le constater dans une minute. C'est juste que les rendez-vous, ça me fait chier. Ça m'angoisse. A ce sujet, je t'invite à lire cet article de Nora, qui décrit exactement mon problème.
Et donc, je n'allais plus au yoga, et ça me faisait chier. Alors je me suis dit que j'allais pratiquer chez moi. Comme je le voulais, quand je le voulais. Je me suis trouvé une chaîne Youtube qui me plaît (YogaCoaching), et je pratique maintenant quasiment tous les jours. Je n'attends que ça toute la journée, et quand je ne peux pas pratiquer par manque de temps, je sens bien que ça me frustre un peu. En revanche, si je ne pratique pas juste par manque d'envie ou de courage, je ne me flagelle pas pour autant. En fait, j'adapte ma pratique à mon état mental et physique, et c'est vachement bien, même si j'admets que parfois, j'aimerais avoir quelqu'un à côté de moi pour me dire si c'est bon, ou répondre à mes questions.
Bref, c'était censé être court, je sais... Mais voilà où j'en suis aujourd'hui avec le yoga.
Passons à cette grande question : qu'est-ce que le yoga a changé dans ma vie ?
Concrètement, je ne suis pas assez avancée dans ma pratique pour ressentir déjà de grands et profonds changements. Mais je les sens déjà se mettre en place, je me sens déjà changer, mentalement et physiquement. Ce sont des changements subtils, qui ne vont probablement pas chambouler complètement mon moi, mais qui, je pense, vont m'aboutir, m'emmener vers la personne que je suis vraiment au fond et souhaite être.
Et donc, je n'allais plus au yoga, et ça me faisait chier. Alors je me suis dit que j'allais pratiquer chez moi. Comme je le voulais, quand je le voulais. Je me suis trouvé une chaîne Youtube qui me plaît (YogaCoaching), et je pratique maintenant quasiment tous les jours. Je n'attends que ça toute la journée, et quand je ne peux pas pratiquer par manque de temps, je sens bien que ça me frustre un peu. En revanche, si je ne pratique pas juste par manque d'envie ou de courage, je ne me flagelle pas pour autant. En fait, j'adapte ma pratique à mon état mental et physique, et c'est vachement bien, même si j'admets que parfois, j'aimerais avoir quelqu'un à côté de moi pour me dire si c'est bon, ou répondre à mes questions.
Bref, c'était censé être court, je sais... Mais voilà où j'en suis aujourd'hui avec le yoga.
Passons à cette grande question : qu'est-ce que le yoga a changé dans ma vie ?
Concrètement, je ne suis pas assez avancée dans ma pratique pour ressentir déjà de grands et profonds changements. Mais je les sens déjà se mettre en place, je me sens déjà changer, mentalement et physiquement. Ce sont des changements subtils, qui ne vont probablement pas chambouler complètement mon moi, mais qui, je pense, vont m'aboutir, m'emmener vers la personne que je suis vraiment au fond et souhaite être.
Après cette loooongue introduction, passons au vif du sujet, et commençons par les changements les plus palpables.
Ce que le yoga a changé dans mon corps
Mon corps se délie, lentement mais sûrement. Depuis quelques années, je me suis laissée aller dans une vie trop sédentaire pour moi. Je n'ai jamais été une grande sportive, mais j'avais toujours été assez active, ne serait-ce que dans mes boulots qui nécessitaient que je navigue toute la journée entre différents services, parfois au pas de course parce que c'était la merde ! (je travaillais dans l'assurance qualité en industrie). Depuis 2014, je travaille avec mon mari qui est artisan ; je m'occupe de la gestion administrative. Si je dois courir quelque part parce qu'il y a urgence, c'est vers l'imprimante qui me fait un bourrage papier, et qui se trouve à 2 mètres de moi (bon, il faut que je contourne mon bureau, ça fait, disons, 6 mètres. Des fois, je vais me prendre un café, dans la plus éloignée des trois pièces qui constituent nos bureaux, soit à une dizaine de mètres. Allez, soyons fous, parlons des toilettes, qui sont à 20 mètres !! Bref, tout ça pour dire que ce n'est plus le travail qui me fait faire plusieurs kilomètres par jour...
L'arrivée d'un gentil molosse énergique à la maison il y a presque deux ans m'a donné l'occasion (et l'obligation, en fait) de lever le nez de mon guidon et de marcher pas mal pour aller le promener, mais le mal était déjà fait...
Et du coup, quand j'ai tenté, l'année dernière, alors que je me battais (vainement à l'époque, mais avec grand succès depuis un an) pour me débarrasser de la clope, de me mettre à la couse à pied (parce que bon, après avoir pris 10 kilos, il était temps que je commence à ralentir la prise de poids), j'ai vite dû laisser tomber pour cause de genoux défaillants. Quelque temps plus tard, j'ai donc commencé le yoga (quasiment en même temps que la méditation), et étrangement, très peu de temps après, j'ai commencé à souffrir de cervicalgies pas très intenses, mais permanentes. Après plusieurs visites infructueuses chez mon ostéo, pour les genoux et les cervicales, j'ai fini par me résoudre à appeler le médecin en pensant qu'il me prescrirait des examens, mais il m'a au final prescrit de la kiné. Kiné qui m'a, au bout de 5 minutes, diagnostiqué un "dos en sale état" doublé d'un "gros chantier"... Et pourtant, à part une petite lombalgie de temps en temps (et, effectivement, l'impossibilité de rester assise sans dossier plus de 5 minutes sans souffrir le martyre dans les omoplates), je ne pensais pas avoir de problèmes de dos en particulier.
C'est un peu comme si mon corps, quand je lui ai dit que j'allais recommencer à prendre soin de lui, m'avait répondu "mais eh, va d'abord falloir réparer ce qui est cassé, ma grande ! Barbouiller de la peinture sur une carrosserie rouillée, ça sert à rien !"
Bref, mon corps était vraiment dans un sale état quand j'ai commencé à "vraiment" pratiquer le yoga. Raide mais mou (alors que je suis bien pourvue en muscles (et ce n'est pas pour me vanter ; c'est juste le hasard de la génétique), mais que je n'ai pas assez entretenus !), presque impossible de faire quoi que ce soit d'autre que la montagne et le cadavre (et encore, même dans ces postures je souffrais...). Je ne peux pas rester assise en tailleur sans souffrir atrocement des genoux et du dos. Quand je suis à genoux, mes fesses ne touchent pas mes talons. Je ne parle même pas des extensions, flexions et torsions... C'est encore difficile, mais je sens que, chaque jour, je vais un peu plus loin, je me renforce un peu. J'arrive à tenir le triangle plus de 10 secondes, j'arrive à descendre de la planche jusqu'au sol sans m'échouer lamentablement sur mon tapis. J'arrive à faire un joli chien tête en bas, avec les jambes de plus en plus tendues. Il y a peu, j'ai pu méditer assise sans dossier (à genoux les fesses surélevées sur des briques, parce que le tailleur n'est pas encore possible pour mes genoux et mon bassin) pendant presque 20 minutes, sans bouger et surtout, presque sans souffrir. Ce qui m'était encore impossible début septembre ! (Mes séances de kiné hebdomadaires n'y étant probablement pas totalement étrangères non plus, ceci dit. Mais le thérapeute m'a confirmé que le yoga était une excellente idée, et à mon avis, ce succès tient à la combinaison des deux !)
Je m'octroie de petites victoires, tous les jours. Elles se mesurent parfois au millimètre, mais quand on est raide comme un piquet, le moindre millimètre se transforme en des centimètres entiers.
Quant au poids, il s'est stabilisé depuis que j'ai commencé la pratique plus régulière (une fois par semaine n'était définitivement pas suffisant !). Pour l'instant il ne baisse pas, mais peu importe. Je peux encore porter les pantalons que j'ai achetés l'hiver dernier ! Ce qui m'importe, c'est de retrouver une base saine et solide, peu importe s'il y a un peu de gras par-dessus (au contraire, il y en a un à qui ça plaît beaucoup ^^).
Mais avant, "quand j'étais jeune", même si mon corps me gênait esthétiquement, il ne m'entravait pas. Je n'ai jamais été extrêmement souple, mais il y a quand même eu une période, après deux ans d'entraînement, où je pouvais faire le grand écart latéral. Et même presque le facial à 10cm près. Le grand-écart facial ! Aujourd'hui, quand je m'assieds au sol les jambes écartées, je n'atteins même pas un angle de 90°. Et si je me penche en avant, je suis à 45° de la verticale (à peine). Un piquet, quoi.
Voilà, juste avant de commencer le yoga, je vivais dans un corps qui avait plus que son âge, et je ne m'en rendais même pas compte. Le yoga a contribué à cette prise de conscience, en association avec la méditation (qui pour moi en fait maintenant partie intégrante, même si pendant plusieurs mois j'ai complètement dissocié ces deux pratiques) et avec cet élément déclencheur (et omniprésent dans mes articles, ce qui reflète bien à quel point ça a été un élément important dans plein d'aspects de ma vie) qu'a été l'arrêt du tabac.
Et le fait que, quand j'ai commencé à pratiquer le yoga, ainsi que la méditation quotidiennement, et à me reconnecter avec ce corps en souffrance, ce qui m'ait fait le plus souffrir soit le cou, ce lien entre la tête, donc quelque part, l'esprit, et le corps, je pense que ce n'est pas anodin... La claque a été d'autant plus grosse, quand j'ai réalisé que j'avais abandonné mon corps si longtemps qu'il en était tout momifié et fissuré, que les douleurs, même après avoir posé des pensées et des mots sur cette prise de conscience, ne passaient pas. Au contraire : elles persistaient et s'amplifiaient. Malgré les séances d'ostéo. Malgré mes précautions.
C'est parce qu'il me manquait encore la bienveillance (et l'aide de la kinésithérapie, certes). Tu sais, cette chose qu'on ne s'accorde que trop peu souvent. La bienveillance et la patience. Parce qu'un corps qui a été délaissé pendant tout ce temps, des années entières, ne va pas se remettre à fonctionner comme une machine bien huilée en quelques petites semaines, on est bien d'accord. Alors, tranquillement, avec l'aide du yoga et de la méditation, j'apprends à être bienveillante et patiente envers mon corps. A le voir à nouveau comme un bel outil, un véhicule rutilant et non pas une épave rouillée, une entrave à traîner comme un boulet. J'ai appris à ne plus avoir honte de ne pas cacher mes seins sous une carapace, j'ai appris à affectionner les rondeurs qui sont apparues en remplacement de ma mine grisâtre (même si elles me bloquent dans certaines postures de flexion intense, ha ha), j'ai appris à être plus attentive à tous les petits signaux que m'envoie mon corps. Bref, j'ai appris à m'aimer, ou du moins à m'accepter avec plus d'amabilité. Il y a encore du travail, évidemment, mais c'est en bonne voie !
L'arrivée d'un gentil molosse énergique à la maison il y a presque deux ans m'a donné l'occasion (et l'obligation, en fait) de lever le nez de mon guidon et de marcher pas mal pour aller le promener, mais le mal était déjà fait...
Et du coup, quand j'ai tenté, l'année dernière, alors que je me battais (vainement à l'époque, mais avec grand succès depuis un an) pour me débarrasser de la clope, de me mettre à la couse à pied (parce que bon, après avoir pris 10 kilos, il était temps que je commence à ralentir la prise de poids), j'ai vite dû laisser tomber pour cause de genoux défaillants. Quelque temps plus tard, j'ai donc commencé le yoga (quasiment en même temps que la méditation), et étrangement, très peu de temps après, j'ai commencé à souffrir de cervicalgies pas très intenses, mais permanentes. Après plusieurs visites infructueuses chez mon ostéo, pour les genoux et les cervicales, j'ai fini par me résoudre à appeler le médecin en pensant qu'il me prescrirait des examens, mais il m'a au final prescrit de la kiné. Kiné qui m'a, au bout de 5 minutes, diagnostiqué un "dos en sale état" doublé d'un "gros chantier"... Et pourtant, à part une petite lombalgie de temps en temps (et, effectivement, l'impossibilité de rester assise sans dossier plus de 5 minutes sans souffrir le martyre dans les omoplates), je ne pensais pas avoir de problèmes de dos en particulier.
C'est un peu comme si mon corps, quand je lui ai dit que j'allais recommencer à prendre soin de lui, m'avait répondu "mais eh, va d'abord falloir réparer ce qui est cassé, ma grande ! Barbouiller de la peinture sur une carrosserie rouillée, ça sert à rien !"
Bref, mon corps était vraiment dans un sale état quand j'ai commencé à "vraiment" pratiquer le yoga. Raide mais mou (alors que je suis bien pourvue en muscles (et ce n'est pas pour me vanter ; c'est juste le hasard de la génétique), mais que je n'ai pas assez entretenus !), presque impossible de faire quoi que ce soit d'autre que la montagne et le cadavre (et encore, même dans ces postures je souffrais...). Je ne peux pas rester assise en tailleur sans souffrir atrocement des genoux et du dos. Quand je suis à genoux, mes fesses ne touchent pas mes talons. Je ne parle même pas des extensions, flexions et torsions... C'est encore difficile, mais je sens que, chaque jour, je vais un peu plus loin, je me renforce un peu. J'arrive à tenir le triangle plus de 10 secondes, j'arrive à descendre de la planche jusqu'au sol sans m'échouer lamentablement sur mon tapis. J'arrive à faire un joli chien tête en bas, avec les jambes de plus en plus tendues. Il y a peu, j'ai pu méditer assise sans dossier (à genoux les fesses surélevées sur des briques, parce que le tailleur n'est pas encore possible pour mes genoux et mon bassin) pendant presque 20 minutes, sans bouger et surtout, presque sans souffrir. Ce qui m'était encore impossible début septembre ! (Mes séances de kiné hebdomadaires n'y étant probablement pas totalement étrangères non plus, ceci dit. Mais le thérapeute m'a confirmé que le yoga était une excellente idée, et à mon avis, ce succès tient à la combinaison des deux !)
Je m'octroie de petites victoires, tous les jours. Elles se mesurent parfois au millimètre, mais quand on est raide comme un piquet, le moindre millimètre se transforme en des centimètres entiers.
Quant au poids, il s'est stabilisé depuis que j'ai commencé la pratique plus régulière (une fois par semaine n'était définitivement pas suffisant !). Pour l'instant il ne baisse pas, mais peu importe. Je peux encore porter les pantalons que j'ai achetés l'hiver dernier ! Ce qui m'importe, c'est de retrouver une base saine et solide, peu importe s'il y a un peu de gras par-dessus (au contraire, il y en a un à qui ça plaît beaucoup ^^).
Ce que le yoga a changé dans mon rapport à mon corps
Mon corps était donc dans un sale état. C'était devenu un boulet, en quelque sorte. Je n'ai jamais été trop à l'aise avec cette chose, en fait. J'en parlais un peu quand je t'ai raconté que j'arrêtais de porter des soutifs. Ce que je disais à propos de mes nichons était en fait applicable à la quasi-totalité de mon enveloppe.Mais avant, "quand j'étais jeune", même si mon corps me gênait esthétiquement, il ne m'entravait pas. Je n'ai jamais été extrêmement souple, mais il y a quand même eu une période, après deux ans d'entraînement, où je pouvais faire le grand écart latéral. Et même presque le facial à 10cm près. Le grand-écart facial ! Aujourd'hui, quand je m'assieds au sol les jambes écartées, je n'atteins même pas un angle de 90°. Et si je me penche en avant, je suis à 45° de la verticale (à peine). Un piquet, quoi.
Voilà, juste avant de commencer le yoga, je vivais dans un corps qui avait plus que son âge, et je ne m'en rendais même pas compte. Le yoga a contribué à cette prise de conscience, en association avec la méditation (qui pour moi en fait maintenant partie intégrante, même si pendant plusieurs mois j'ai complètement dissocié ces deux pratiques) et avec cet élément déclencheur (et omniprésent dans mes articles, ce qui reflète bien à quel point ça a été un élément important dans plein d'aspects de ma vie) qu'a été l'arrêt du tabac.
Et le fait que, quand j'ai commencé à pratiquer le yoga, ainsi que la méditation quotidiennement, et à me reconnecter avec ce corps en souffrance, ce qui m'ait fait le plus souffrir soit le cou, ce lien entre la tête, donc quelque part, l'esprit, et le corps, je pense que ce n'est pas anodin... La claque a été d'autant plus grosse, quand j'ai réalisé que j'avais abandonné mon corps si longtemps qu'il en était tout momifié et fissuré, que les douleurs, même après avoir posé des pensées et des mots sur cette prise de conscience, ne passaient pas. Au contraire : elles persistaient et s'amplifiaient. Malgré les séances d'ostéo. Malgré mes précautions.
C'est parce qu'il me manquait encore la bienveillance (et l'aide de la kinésithérapie, certes). Tu sais, cette chose qu'on ne s'accorde que trop peu souvent. La bienveillance et la patience. Parce qu'un corps qui a été délaissé pendant tout ce temps, des années entières, ne va pas se remettre à fonctionner comme une machine bien huilée en quelques petites semaines, on est bien d'accord. Alors, tranquillement, avec l'aide du yoga et de la méditation, j'apprends à être bienveillante et patiente envers mon corps. A le voir à nouveau comme un bel outil, un véhicule rutilant et non pas une épave rouillée, une entrave à traîner comme un boulet. J'ai appris à ne plus avoir honte de ne pas cacher mes seins sous une carapace, j'ai appris à affectionner les rondeurs qui sont apparues en remplacement de ma mine grisâtre (même si elles me bloquent dans certaines postures de flexion intense, ha ha), j'ai appris à être plus attentive à tous les petits signaux que m'envoie mon corps. Bref, j'ai appris à m'aimer, ou du moins à m'accepter avec plus d'amabilité. Il y a encore du travail, évidemment, mais c'est en bonne voie !
Ce que le yoga a changé dans mon rapport au monde
Je le disais au sujet de la méditation, et c'est encore plus vrai au sujet du yoga : ça m'est d'une aide précieuse pour me canaliser, apaiser cette colère qui couve continuellement. Aujourd'hui, je peux dire que j'ai retrouvé une relative sérénité, parfois un peu fragile, mais bien plus solide en tout cas qu'il y a un an, et même six mois.
Et du coup, par voie de conséquence, il m'a aidée à apaiser considérablement les rapports conflictuels (qui étaient essentiellement intérieurs, je ne passais pas non plus mon temps à me friter avec tout ce qui bouge !) que j'avais avec le monde entier. Je suis moins facile à énerver, je relativise plus facilement, je suis plus patiente envers certaines personnes ou situations qui avaient tendance à me faire sortir de mes gonds.
Je parviens plus facilement à appliquer le principe de bienveillance envers tous les êtres (ou presque), quoi qu'il arrive (ou presque) (parce que bon, des mecs qui fusillent 60 personnes (sans compter les 500 blessés, hein) à un concert ou égorgent deux minettes dans la rue, non, non et NON, ils ne méritent pas la bienveillance !) (fin de la parenthèse).
Bref, en dehors de mon problème d'"irritabilité" (je mets le mot entre guillemets, parce que se mettre à hurler comme une hystérique parce qu'on vient de te griller "légèrement" un cédez le passage, ça va un peu au-delà de la simple irritabilité, mais passons...), j'ai aussi eu un problème d'intolérance (n'ayons pas peur des mots, oui, pendant un certain temps, je suis devenue une connasse qui juge son prochain).
Je te pose le contexte (qui n'excuse rien, mais qui explique) : je côtoie ma belle-famille quotidiennement. Tous les midis, je mange avec Choupi, Beau-Papa, Belle-Maman, et la plupart du temps l'un de mes deux beaux-frères, qui travaille également dans l'entreprise de mon mari. Ce sont des gens sympa, bosseurs, dynamiques, qui ont vu beaucoup de choses, qui en ont pas mal bavé, qui sont loin d'être bêtes mais qui restent simples (pas dans le sens simplets, hein). Mais ils ont cette tendance horripilante à avoir un avis sur tout, à juger tout le monde, à vouloir que tout le monde se calque sur un modèle un peu vieille-France d'"hétéro-deux-enfants-les-garçons-en-bleu-les-filles-en-rose-patates-côtelettes-à-chaque-repas-et-au-boulot-!" Du coup, les pédés* ça les met mal à l'aise (et c'est hors de question que ça arrive dans leur famille), les arabes* ça passe s'ils sont pas trop bizarres mais bon, en général ils sont bizarres, les gens qui ne travaillent pas (ou qui ont trop de cheveux) sont forcément des cas sociaux, les réfugiés ne cherchent qu'à venir voler nos emplois et casser les vitrines de nos magasins... Je te donne les grandes lignes avec des exemples un peu caricaturaux, mais c'est simplement pour montrer que tout ce qui est différent d'eux, un peu hors de la "norme", les met mal à l'aise. Ce n'est pas de l'intolérance à proprement parler, c'est simplement que, bien ancrés dans leur jolie campagne, ils n'ont pas grand chose d'autre que les infos télévisées pour leur donner différents points de vue. Et tu sais comme moi à quel point les médias, de nos jours, sont des sources d'information neutres et fiables...
Et du coup, à une échelle plus locale, chaque personne qui ne vit ou pense pas exactement comme eux a droit à son petit jugement. "Nan mais il y a plein de mauvaises herbes devant chez elle, elle est sale." "Leur enfant crie trop, ce sont des cas sociaux." "Il est fonctionnaire / finit à 17h, c'est une feignasse." Bref, beaucoup de raccourcis faciles, qui ne sont pas signe de méchanceté ou d'une réelle intolérance, mais plutôt d'un léger manque d'empathie et de réflexion exacerbé par cette ambiance actuelle de trop-plein d'informations alarmantes, de catastrophes en tous genres et d'agressivité gratuite. Un épuisement de la capacité à se mettre à la place de l'autre.
Du coup, j'ai souffert de cet épuisement, moi aussi. J'ai participé à ces discussions condamnant telle ou telle personne qui n'avait pas fait les choses exactement comme on devrait le faire dans la bonne vieille France. Je ne me sentais pas à l'aise dans ces discussions, mais j'y prenais part tout de même. J'ai émis des jugements sur des gens dont je ne connaissais parfois même pas le visage, encore moins la vie ! Je ne me sentais pas à l'aise mais je le faisais tout de même. Pourquoi, je ne sais pas... peut-être pour déverser mon trop-plein, moi aussi, ou pour me fondre dans cette famille qui m'a accueillie à bras ouvert et me donne, malgré tout, bien plus que ce que moi je lui donne ? Je ne sais pas...
Et puis avec tous ces événements et éléments dont je te parle plus haut, toutes ces réflexions (parfois très biscornues) que je m'inflige, les lectures de livres, sites et blogs, le tout cimenté par cette discipline complète qu'est le yoga, j'ai enfin réussi à me sortir de ce petit cercle vicieux dans lequel je ne me plaisais pas. Aujourd'hui, je fais peut-être les frais de ces discussions : rholala, elle est végétarienne, elle fait de la méditation et du yoga, elle prend la défense de gens qu'elle ne connaît même pas, elle refuse que ses potentiels futurs enfants soient initiés à la chasse par leurs grands-pères et elle refuse même les merdes qu'on essaie de lui refourguer gentiment et qui pourtant pourraient servir, un jour... mais bientôt elle va avoir des dreads aux aisselles !!! 😱 Mais tant pis : je suis plus à l'aise avec moi-même maintenant, et c'est tout ce qui compte.
* J'emploie volontairement des termes à connotation négative, ne viens pas me cracher dessus en me traitant d'homophobe raciste, merci.
Je parviens plus facilement à appliquer le principe de bienveillance envers tous les êtres (ou presque), quoi qu'il arrive (ou presque) (parce que bon, des mecs qui fusillent 60 personnes (sans compter les 500 blessés, hein) à un concert ou égorgent deux minettes dans la rue, non, non et NON, ils ne méritent pas la bienveillance !) (fin de la parenthèse).
Bref, en dehors de mon problème d'"irritabilité" (je mets le mot entre guillemets, parce que se mettre à hurler comme une hystérique parce qu'on vient de te griller "légèrement" un cédez le passage, ça va un peu au-delà de la simple irritabilité, mais passons...), j'ai aussi eu un problème d'intolérance (n'ayons pas peur des mots, oui, pendant un certain temps, je suis devenue une connasse qui juge son prochain).
Je te pose le contexte (qui n'excuse rien, mais qui explique) : je côtoie ma belle-famille quotidiennement. Tous les midis, je mange avec Choupi, Beau-Papa, Belle-Maman, et la plupart du temps l'un de mes deux beaux-frères, qui travaille également dans l'entreprise de mon mari. Ce sont des gens sympa, bosseurs, dynamiques, qui ont vu beaucoup de choses, qui en ont pas mal bavé, qui sont loin d'être bêtes mais qui restent simples (pas dans le sens simplets, hein). Mais ils ont cette tendance horripilante à avoir un avis sur tout, à juger tout le monde, à vouloir que tout le monde se calque sur un modèle un peu vieille-France d'"hétéro-deux-enfants-les-garçons-en-bleu-les-filles-en-rose-patates-côtelettes-à-chaque-repas-et-au-boulot-!" Du coup, les pédés* ça les met mal à l'aise (et c'est hors de question que ça arrive dans leur famille), les arabes* ça passe s'ils sont pas trop bizarres mais bon, en général ils sont bizarres, les gens qui ne travaillent pas (ou qui ont trop de cheveux) sont forcément des cas sociaux, les réfugiés ne cherchent qu'à venir voler nos emplois et casser les vitrines de nos magasins... Je te donne les grandes lignes avec des exemples un peu caricaturaux, mais c'est simplement pour montrer que tout ce qui est différent d'eux, un peu hors de la "norme", les met mal à l'aise. Ce n'est pas de l'intolérance à proprement parler, c'est simplement que, bien ancrés dans leur jolie campagne, ils n'ont pas grand chose d'autre que les infos télévisées pour leur donner différents points de vue. Et tu sais comme moi à quel point les médias, de nos jours, sont des sources d'information neutres et fiables...
Et du coup, à une échelle plus locale, chaque personne qui ne vit ou pense pas exactement comme eux a droit à son petit jugement. "Nan mais il y a plein de mauvaises herbes devant chez elle, elle est sale." "Leur enfant crie trop, ce sont des cas sociaux." "Il est fonctionnaire / finit à 17h, c'est une feignasse." Bref, beaucoup de raccourcis faciles, qui ne sont pas signe de méchanceté ou d'une réelle intolérance, mais plutôt d'un léger manque d'empathie et de réflexion exacerbé par cette ambiance actuelle de trop-plein d'informations alarmantes, de catastrophes en tous genres et d'agressivité gratuite. Un épuisement de la capacité à se mettre à la place de l'autre.
Du coup, j'ai souffert de cet épuisement, moi aussi. J'ai participé à ces discussions condamnant telle ou telle personne qui n'avait pas fait les choses exactement comme on devrait le faire dans la bonne vieille France. Je ne me sentais pas à l'aise dans ces discussions, mais j'y prenais part tout de même. J'ai émis des jugements sur des gens dont je ne connaissais parfois même pas le visage, encore moins la vie ! Je ne me sentais pas à l'aise mais je le faisais tout de même. Pourquoi, je ne sais pas... peut-être pour déverser mon trop-plein, moi aussi, ou pour me fondre dans cette famille qui m'a accueillie à bras ouvert et me donne, malgré tout, bien plus que ce que moi je lui donne ? Je ne sais pas...
Et puis avec tous ces événements et éléments dont je te parle plus haut, toutes ces réflexions (parfois très biscornues) que je m'inflige, les lectures de livres, sites et blogs, le tout cimenté par cette discipline complète qu'est le yoga, j'ai enfin réussi à me sortir de ce petit cercle vicieux dans lequel je ne me plaisais pas. Aujourd'hui, je fais peut-être les frais de ces discussions : rholala, elle est végétarienne, elle fait de la méditation et du yoga, elle prend la défense de gens qu'elle ne connaît même pas, elle refuse que ses potentiels futurs enfants soient initiés à la chasse par leurs grands-pères et elle refuse même les merdes qu'on essaie de lui refourguer gentiment et qui pourtant pourraient servir, un jour... mais bientôt elle va avoir des dreads aux aisselles !!! 😱 Mais tant pis : je suis plus à l'aise avec moi-même maintenant, et c'est tout ce qui compte.
* J'emploie volontairement des termes à connotation négative, ne viens pas me cracher dessus en me traitant d'homophobe raciste, merci.
Ce que le yoga a changé dans mon esprit
Outre ces changements dans ce qu'on va appeler de manière générique mon "humeur", le yoga (et la méditation) commence également à planter quelques petites graines dans mon esprit, dans le sens "spirituel" du terme. Je ne suis pas encore très avancée dans la dimension spirituelle du yoga (euh, tout comme dans la dimension physique, certes), mais le peu que j'en connais me parle beaucoup, vibre en moi comme plein d'évidences.J'ai toujours eu une forte sensibilité à tout ce qu'on qualifie d'ésotérique ou spirituel. Pour moi, qui suis pourtant plutôt cartésienne et de formation en grande partie scientifique, le monde ne se définit pas que par ce qui est matériel et palpable. Je pense que nous sommes entourés de forces, de vibrations, d'ondes, peut-être d'êtres immatériels ?, que nous ne percevons pas toujours, du moins pas avec nos cinq sens physiques (quoique...). Notre univers est composé d'énergies, dont nous sommes des composants, et je suis persuadée que tout est lié. Ce qui se passe à un endroit va avoir des répercussions à un autre endroit, et c'est vrai aussi bien à l'extérieur qu'à l'intérieur de notre corps.
Par le passé (et encore aujourd'hui, mais je n'y consacre plus beaucoup de temps, malheureusement), je me suis beaucoup intéressée à la magie des plantes (que je considère comme un genre de phytothérapie "ésotérique") et à la lithothérapie (qui est bien moins ésotérique dans les faits, mais pas encore dans les esprits). J'avais même créé un forum (et il existe encore, mais il est plus ou moins en hibernation, même s'il est accessible à qui le souhaite et que je passe y faire un tour tous les 36 du mois afin de vérifier que tout se passe bien) spécifiquement pour discuter de ces sujets.
Bref, le yoga ne m'a pas fait découvrir mon être spirituel ; il lui a plutôt offert de nouvelles voies, de nouvelles pistes à explorer, de la matière pour se renouveler un peu. Tout un monde passionnant s'ouvre à moi : les chakras, les mudras, les asanas, les anga, bref, j'ai une infinité de choses à apprendre, et ça me ravit ! Je sens que je commence à cheminer vers une nouvelle ouverture d'esprit ; un peu comme quand on manque de souplesse dans les hanches, qu'on ne peut pas les ouvrir à plus de 90°, et qu'un jour, à force de pratiquer, on gagne, rapidement et sans douleur, quelques degrés d'ouverture. J'ai dans l'espoir de pouvoir, moi aussi, ouvrir bien grand les jambes et aller poser mon front et mon ventre au sol (amis de la métaphore bancale, bonjour).
En résumé : qu'est-ce que le yoga a changé dans ma vie ?
- Il m'a aidée à reprendre mon corps en main, en pointant du doigt ce qui n'allait pas et en m'apportant des solutions pour y remédier, ou au moins pour aller vers un mieux.
- Il m'a aidée, dans le même temps, à reprendre conscience de mon corps, à m'y reconnecter, à le redécouvrir, mais aussi et surtout à le regarder et le traiter avec plus de bienveillance et de patience.
- Il m'a aidée à me "retrouver" moralement, après une grosse période pendant laquelle mes actes, paroles et pensées ne correspondaient plus toujours à mes "valeurs". Il m'apporte un grand apaisement au quotidien.
- Il renouvelle, nourrit et approfondit ma spiritualité. Il m'aide à comprendre et apprendre plein de choses.
Voilà, si tu as lu l'intégralité de ce texte interminable, et souvent indigeste, je te félicite et te remercie. J'y dis certaines choses très personnelles, pas toujours facilement avouables, pas toujours en rapport direct avec le thème de base de l'article, mais qui me semblaient importantes pour expliquer le chemin que j'ai parcouru depuis un peu plus d'un an, avec l'aide du yoga et de la méditation.
Le yoga a rapidement pris une place vraiment importante dans ma vie, dans mon corps et dans ma tête. C'est une discipline complète, qui parle autant à mon être physique qu'à mon être mental, et qui m'aide à harmoniser la communication entre les deux. Je ne suis qu'au tout début de cette "aventure", ou plutôt de cette vie avec le yoga, mais je sens déjà beaucoup de ses bienfaits.
Et toi, pratiques-tu le yoga ? Si oui, qu'est-ce que ça a changé dans ta vie ? Si non, pourquoi ? Penses-tu que ça te plairait ?
Raconte-moi tout ! :)
💜💙💚💛
Au cas où tu l'aurais manqué, voici le lien vers l'article de Claire, qui regroupe les liens de tous les articles de ce carnaval. Je t'invite chaleureusement à aller découvrir ces articles et les blogueuses qui se cachent derrière. Moi en tout cas, j'y vais ! :)
Coucou ! Bonjour chère Suny :o) Il est extrêmement positif ton article je trouve, et cela sur tous les points (et pas du tout interminable et indigeste ;o) J'en ai fait du yoga au centre culturel de la commune ou j'habitais avant, mince ça fait loin déjà !! J'aimais beaucoup mais je déteste les rdv une fois la semaine et encore plus l'arrêt des cours pendant les vacances scolaires, ça me gave total ça comme si la vie s'arrêtait parce que ce sont les vacances, alors que ces cours sont de toute façon à des horaires pas trop possibles genre 19H ou 20H ! Bref ! Et je n'ai pas ta constance pour en faire seule à la maison parce que j'ai une telle confiance en moi que je crois toujours que je fais mal et en plus il y a toujours des choses "plus importantes" à faire que de m'occuper de moi .... Je compatis pour les "discussions familiales" je dois avoir les mêmes en couleur ;o( Difficile de rester toujours pleine d'empathie (et de ne pas grimper au plafond à certaines phrases !) envers certains discours mais j'y travaille :o)
RépondreSupprimerMerci pour ce partage très encourageant ! Belle fin de semaine. Gros bisous
Coucou ma Nat ! Merci pour ton gentil mot :)
SupprimerOui ! Les vacances scolaires, quelle plaie ! Surtout que, souvent, les clubs, cours et assos divers et variés destinés aux adultes n'ont rien à voir avec les enfants et ne sont pas tenus par des employés de l'éducation nationale. On passe notre temps à grogner là-dessus avec Chou... comme si c'était les vacances pour tout le monde, hein !!!... Bref...
On peut pas être parfaites, hein... mais l'essentiel, c'est de participer ! Euh.. d'essayer ! ^^
Gros bisous, belle fin de semaine à toi aussi ! <3
Très bel article...Qui aborde de manière très complète tous les changements que le yoga peut provoquer. En tout cas, c'est un plaisir de te lire! Et j'espère que cette belle aventure que tu vis avec le yoga continuera encore très longtemps.
RépondreSupprimerBelle journée, au plaisir ;-)
ps: et je suis ravie de participer au carnaval d'article...à te côtés <3
Merci Isa ! :)
SupprimerJe ne savais pas que tu y participais aussi ! Il faut que j'aille lire ça. Enfin, que je les lise tous, mais j'aurais vraiment dû prendre ma journée, à chaque fois que j'essaie de jeter un œil, j'ai un truc à faire qui me tombe dessus... Je vais y arriver !
Bises et bonne journée à toi aussi ! :)
Perso, j'avais parlé des effets du yoga sur moi dans ce billet (https://zenopia.be/defi-listes-ce-que-jai-appris)... C'est la 3e année que je pratique et je suis addicted ! Je peux affirmer que le yoga a vraiment changé ma vie... Bisous Marianne :) (et merci pour la découverte du blog de Claire)
RépondreSupprimerAh, il faut que j'aille le re-lire !
SupprimerContente de t'avoir fait découvrir ce chouette blog, bonne lecture alors ! ^^
Gros bisous Cécile <3
j'ai l'impression qu'on se ressemble en de nombreux points ;) (hey, moi ton forum, il me branche vachement !! tu veux bien me donner le lien (stp, stp, stp ??!!) ? :D ) des bisous <3
RépondreSupprimerLe voilà : http://laforetceltique.forumactif.com/ Fais pas attention aux ronces qui poussent, c'est la friche ! ^^ Mais il y a de quoi lire quand même. Du très bon... et du moins bon, des fois :D (il a attiré quelques énergumènes... ^^)
SupprimerBisou-bisou ! <3
Bravo Suny pour ce bel article ! Je retrouve un peu ce que tu décris dans la pratique de la sophrologie (elle-même issue en partie du yoga, mais aussi de la relaxation, de la méditation zen et aussi de l'hypnose, savante alchimie créée par le professeur Alfonso Caycedo dans les années 60). Revenir au corps pour ensuite s'ouvrir à son environnement proche puis aux autres et au monde, voilà le programme de cette cousine du yoga qu'est la sophrologie.
RépondreSupprimerJ'ai bien ri à l'idée de te voir un jour (j'aimerais bien ceci dit) avec des dreads sous les aisselles !!!
Nan mais vraiment Suny, concernant ton humour, surtout ne change rien ;-)
Bises
Isabelle
Merci Isabelle ! <3
SupprimerOui, si j'avais le temps, je m'intéresserais aussi à la sophro... mais il y a tellement de choses à apprendre, il faut sélectionner ! Un jour peut-être.
Le yoga n'a indéniablement pas amélioré mon humour, seulement mon humeur, ne t'en fais pas ! ^^
Gros bisous !
Wahou, j'ai kiffé ton article !!! Mais vraiment !! Tellement que je viens de renverser l'intégralité de ma tasse de café sur mon t-shirt (l'ami Ricoré me murmure à l'oreille que je vais surement passer une trèèès bonne journée xD), j'ai pratiqué le yoga il y a quelques années et ça m'avait fait tellement de bien à l'époque ! J'ai toujours le tapis chez moi, il faudrait que je m'y remette (parce que contrairement à toi, chez moi je ne fous RIEN, il me faut un sport en club pour me motiver !). C'est marrant parce que je me rends compte qu'on a appris nos problèmes de dos un peu de la même façon: par hasard ! Idem pour moi, petites douleurs qui se sont transformées en calvaire, kiné dépassée qui n'avait "jamais vu ça", médecin pessimiste, la totale ! Jusqu'au jour où j'ai rencontré un formidable ostéopathe qui m'a fait prendre consience de l'origine de toutes ces douleurs et de ma pratique de la méditation qui a complètement changé les choses. Moi aussi, je vivais dans un corps qui avait plus que mon âge. Aujourd'hui, je fais de l'escalade, j'ai moins mal, je gère mieux les crises...
RépondreSupprimerJe me retrouve dans ce que tu dis: se reconnecter à sa douleur pour mieux la comprendre et la vaincre, ça fait beaucoup de sens pour moi. La colère immense aussi. Que je n'ai personnellement pas encore totalement réussi à calmer ! Bref, je m'égare, comme d'hab et je fais trop long ;) Mais en tout cas mille mercis pour ce beau partage de ton expérience, tu m'a presque remotivée à ressortir mon tapis ! des gros bisous !
Merci beaucoup pour ton message Manon <3
SupprimerC'est fou quand même, de se retrouver avec des problèmes de dos alors qu'on avait mal partout sauf là !! Mon kiné a réagi un peu pareil, il avait l'air presque catastrophé par le boulot qu'il allait avoir, et pourtant il doit en voir passer !
Ne t'en fais pas pour la colère, moi non plus je n'ai pas encore totalement réussi à la virer de là. Ce matin par exemple... toujours en voiture d'ailleurs, j'ai passé tout le trajet à hurler, soit à peu près un quart d'heure... hum... Mais bon en même temps, le camion au milieu de la route que tu manques de peu, puis le relou qui s'offre une jolie priorité à gauche sous ton pif puis avance à 30, puis te met ses anti-brouillard dans les yeux, puis le mec qui ralentit 3km avant de tourner et met son cligno quand il a déjà tourné... breeeef, l'univers me teste tous les jours :D Mais la plupart du temps je réussis plutôt bien. Sauf en voiture, quoi. ^^
Tu ne fais pas trop long, j'adore avoir des pâtés à lire ! :)
Gros bisous ! <3