Salut, toi. Aujourd'hui, je vais te raconter un morceau de ma vie intérieure.
Comme tu le sais, je me suis mise à la méditation depuis quelques mois.
Comme tu le sais aussi, j'ai arrêté de fumer en 2016. Deux fois. Dont une qui fonctionne encore aujourd'hui. 💪
Et enfin, tu ne le sais peut-être pas encore, et pourtant, c'est un peu l'histoire de ma vie, je suis un aimant à cons et connasses. Si si. Je ne peux pas faire un kilomètre en voiture, une minute dans une file d'attente, quelques pas dans un endroit public (y compris la forêt !) sans me coltiner la pétasse constipée, le chauffard taré, la vieille malpolie ou le teubé misogyne (liste non exhaustive, je croise absolument de tout, même de l'inimaginable). Ne me demande pas pourquoi. Je commence à croire que j'ai une sorte de pouvoir surnaturel qui consiste à révéler ce qu'il y a de pire en chaque être humain. Et pourtant, je m'efforce de pratiquer politesse, amabilité et bienveillance quotidiennement (autant que faire se peut, mais j'admets qu'il n'est pas toujours évident de garder son majeur dans sa poche face à de la connerie de compétition). Si le karma existe, c'est un con lui aussi.
Je ne me suis jamais trop habituée à la connerie, mais j'ai toujours plus ou moins fait avec. Cependant, on peut dire que ces derniers temps, soit mon niveau de tolérance a fortement diminué soit le niveau de stupidité ambiante a atteint des sommets hallucinants. Probablement un peu des deux, l'arrêt du tabac n'aidant pas forcément... Du coup, depuis quelques mois, le moindre petit accrochage a fini par prendre des proportions pas possibles, bien trop éprouvantes pour moi et mon petit cerveau fragile. Je t'en parlais déjà en fin d'année. Sincèrement, il y a des jours où je suis passée tout près de finir complètement hystérique, bonne à enfiler une camisole et se faire enfermer dans une cellule aux murs capitonnés. Pour de vrai, j'ai parfois senti que seul un tout petit fil me retenait encore du bon côté de la porte de l'hôpital psy. Dans une autre réalité, je serais devenue verte bien des fois.
Fort heureusement, j'avais déjà commencé à me familiariser avec la méditation, et je crois que c'est ce qui m'a aidé à ne pas basculer. Au début, c'était une simple béquille qui suffisait tout juste, et puis assez récemment, avec l'aide de l'application Petit Bambou qui me suit depuis le début, j'ai eu des révélations.
Il y a, d'un côté, le lac : il est fait d'eau, et il a un fond. Il est à la fois transparent et réfléchissant. Dans ma représentation, le fond, c'est tout ce qui me constitue : expériences, souvenirs, joies, douleurs, croyances, certitudes, personnalité profonde... c'est la base, sur laquelle repose l'eau, mon esprit. L'eau peut être troublée par un élément extérieur qui vient y plonger et créer des ondes et des remous, voire même, venir remuer le fond et créer une opacité temporaire. D'autres éléments peuvent aussi s'y refléter et empêcher de voir correctement le fond, selon le point de vue d'où l'on se place. Les éléments "perturbateurs" (qui ne sont pas forcément à classer dans le négatif, mais qui viennent quand même troubler cet équilibre) peuvent donc être de natures différentes et avoir des effets différents mais ce qui est immuable, c'est que les effets ne sont jamais permanents, ni profondément modificateurs (je dis jamais mais je veux dire rarement, parce qu'évidemment, des événements tels que la maladie ou le deuil vont inévitablement modifier quelque chose) : le sable va forcément finir par se redéposer au fond, l'eau va forcément finir par redevenir lisse, et il suffit de bouger un peu pour que les reflets n'entravent plus la vision. Bref, mon esprit est un lac et rien, sauf un énorme événement géologique ou climatologique, ne peut l'affecter durablement.
D'autre part, il y a l'arbre : régnant majestueusement sur la clairière, il est solidement planté dans la terre par ses racines, se dresse fièrement par son tronc, et se termine par ses branches souples. Ses branches sont mon esprit. Elles peuvent porter la vie, se dénuder, se tordre sous la contrainte des éléments extérieurs, parfois se casser, mais jamais tous ces événements n'affecteront durablement le tronc et les racines, qui sont l'équivalent du fond du lac. Le tronc continuera de s'épaissir, les racines continueront de s'étendre. D'autres branches viendront remplacer les branches cassées, le vent finira par s'apaiser, les saisons et leurs cycles continueront, quoiqu'il arrive.
Quand un événement vient me perturber, j'invoque soit l'image de mon lac, soit celle de mon arbre, et je visualise les ondes que ça a créé à la surface, ou le mouvement que ça a induit dans les branches. Et là, je me dis : ouais, bof, rien de spécial, quoi. Et ça m'aide à passer à autre chose. Relativiser.
Mais des fois, quand le caillou est un peu plus gros, ou le vent un peu plus fort, ces métaphores ne sont pas tout à fait suffisantes. Après avoir découvert les aspects lacustre et végétal de mon esprit, il m'a fallu aller un peu plus loin : me décider à aller rencontrer la harpie.
C'était donc ça, rien de plus compliqué : la colère. Mais pourquoi ? J'avoue que je n'ai pas encore la réponse. Ça viendra, chaque chose en son temps (tiens, je t'ai pas dit que la méditation m'a ré-appris la patience, je t'en parlerai peut-être un jour).
Quand je l'ai enfin rencontrée, Madame Colère se glissait comme une furie le long de mon œsophage pour aller brûler ma trachée. Il a suffi que je lui dise bonjour et que je lui parle gentiment, avec bienveillance, pour qu'elle cesse immédiatement de hurler et de gesticuler. Pouf, comme par magie.
Parler à ses émotions, et surtout avec bienveillance, est l'un des éléments clés de la sérénité. Les reconnaître, accepter leur existence et admettre leur légitimité. Les laisser être : et là, dès qu'on les laisse faire, on leur retire toutes les prises qu'elles ont sur nous et pouf, elles glissent. Elles existent toujours, elles doivent et ont le droit d'exister, mais elles n'ont plus cette emprise destructrice sur notre esprit et, par extension, notre corps.
Maintenant, pas tous les jours mais de temps en temps, je parle à Madame Colère, gentiment, en lui disant que tout va bien se passer, et étrangement, plus ça va, moins je la vois. Monsieur Emportement vient parfois prendre sa place, mais comme son nom le laisse entendre, ce monsieur n'est qu'un coup de vent et n'est pas très agressif - juste un peu embarrassant, des fois, hum.
Je dois avoir l'air un peu dingue, vue de ton côté de ton écran. Je le comprends. Si tu veux que je te parle de quelque chose de moins inquiétant quant à ma santé mentale, voilà l'une des trois autres méthodes qui m'aident beaucoup dans mes relations avec ma harpie. C'est, en fait, l'un des principaux éléments sur lesquels se fonde la méditation.
Il y a des tas et des tas de méthodes de respiration ; à toi de trouver la tienne. Pour ma part, juste ressentir la douceur de l'air qui passe dans mes narines me suffit. Des fois, je me laisse aller à me visualiser allongée sur le sable, en train de regarder les petites vagues dont le bruit se mêle à mon souffle.
Les choses les plus simples sont parfois les plus efficaces ; pourvu qu'on leur laisse une chance de faire leurs preuves !
Alors bien sûr, je n'en ai pas terminé avec cette harpie. J'ai même encore beaucoup de travail : à peine après avoir écrit le premier jet de cet article, soit les 75%, je suis allée insulter copieusement un enf*!%§ qui venait de me griller un cédez le passage. Pendant dix minutes sans discontinuer. Mais une fois la "crise" terminée (il a fini par changer de route), je n'y ai plus pensé. Il y a un mois, j'aurais continué de pester toute la soirée contre l'incivilité de l'humanité tout entière...
Chaque jour je médite, et chaque jour je fais un petit pas vers plus de sérénité. Parfois, ça ne se sent pas ; parfois, je fais un grand bond en avant. D'autres fois encore, il m'arrive même de régresser un peu - d'en avoir l'impression, du moins.
On devrait enseigner la méditation à l'école.
Je ne me suis jamais trop habituée à la connerie, mais j'ai toujours plus ou moins fait avec. Cependant, on peut dire que ces derniers temps, soit mon niveau de tolérance a fortement diminué soit le niveau de stupidité ambiante a atteint des sommets hallucinants. Probablement un peu des deux, l'arrêt du tabac n'aidant pas forcément... Du coup, depuis quelques mois, le moindre petit accrochage a fini par prendre des proportions pas possibles, bien trop éprouvantes pour moi et mon petit cerveau fragile. Je t'en parlais déjà en fin d'année. Sincèrement, il y a des jours où je suis passée tout près de finir complètement hystérique, bonne à enfiler une camisole et se faire enfermer dans une cellule aux murs capitonnés. Pour de vrai, j'ai parfois senti que seul un tout petit fil me retenait encore du bon côté de la porte de l'hôpital psy. Dans une autre réalité, je serais devenue verte bien des fois.
Fort heureusement, j'avais déjà commencé à me familiariser avec la méditation, et je crois que c'est ce qui m'a aidé à ne pas basculer. Au début, c'était une simple béquille qui suffisait tout juste, et puis assez récemment, avec l'aide de l'application Petit Bambou qui me suit depuis le début, j'ai eu des révélations.
Relativiser
J'ai commencé par mettre mon esprit en images. Chacun a ses préférences, ses déclics. Pour ma part, j'ai retenu deux systèmes (pour le moment). Je te les donne à titre d'exemple, mais ça ne te parlera peut-être pas du tout.Il y a, d'un côté, le lac : il est fait d'eau, et il a un fond. Il est à la fois transparent et réfléchissant. Dans ma représentation, le fond, c'est tout ce qui me constitue : expériences, souvenirs, joies, douleurs, croyances, certitudes, personnalité profonde... c'est la base, sur laquelle repose l'eau, mon esprit. L'eau peut être troublée par un élément extérieur qui vient y plonger et créer des ondes et des remous, voire même, venir remuer le fond et créer une opacité temporaire. D'autres éléments peuvent aussi s'y refléter et empêcher de voir correctement le fond, selon le point de vue d'où l'on se place. Les éléments "perturbateurs" (qui ne sont pas forcément à classer dans le négatif, mais qui viennent quand même troubler cet équilibre) peuvent donc être de natures différentes et avoir des effets différents mais ce qui est immuable, c'est que les effets ne sont jamais permanents, ni profondément modificateurs (je dis jamais mais je veux dire rarement, parce qu'évidemment, des événements tels que la maladie ou le deuil vont inévitablement modifier quelque chose) : le sable va forcément finir par se redéposer au fond, l'eau va forcément finir par redevenir lisse, et il suffit de bouger un peu pour que les reflets n'entravent plus la vision. Bref, mon esprit est un lac et rien, sauf un énorme événement géologique ou climatologique, ne peut l'affecter durablement.
D'autre part, il y a l'arbre : régnant majestueusement sur la clairière, il est solidement planté dans la terre par ses racines, se dresse fièrement par son tronc, et se termine par ses branches souples. Ses branches sont mon esprit. Elles peuvent porter la vie, se dénuder, se tordre sous la contrainte des éléments extérieurs, parfois se casser, mais jamais tous ces événements n'affecteront durablement le tronc et les racines, qui sont l'équivalent du fond du lac. Le tronc continuera de s'épaissir, les racines continueront de s'étendre. D'autres branches viendront remplacer les branches cassées, le vent finira par s'apaiser, les saisons et leurs cycles continueront, quoiqu'il arrive.
Quand un événement vient me perturber, j'invoque soit l'image de mon lac, soit celle de mon arbre, et je visualise les ondes que ça a créé à la surface, ou le mouvement que ça a induit dans les branches. Et là, je me dis : ouais, bof, rien de spécial, quoi. Et ça m'aide à passer à autre chose. Relativiser.
Mais des fois, quand le caillou est un peu plus gros, ou le vent un peu plus fort, ces métaphores ne sont pas tout à fait suffisantes. Après avoir découvert les aspects lacustre et végétal de mon esprit, il m'a fallu aller un peu plus loin : me décider à aller rencontrer la harpie.
Étiqueter la harpie
Dans le programme "Stress" de l'application sus-citée, une des méthodes proposées consiste à identifier les émotions qui nous traversent, et à leur mettre une étiquette de notre choix. J'ai d'abord eu du mal à identifier clairement les émotions dominantes qui me serraient le ventre et me brûlaient l’œsophage et à leur donner un nom - stress, agacement, irritabilité : trop vague, trop faible pour causer ces sensations désagréables dans mon abdomen. Jusqu'à ce qu'elle vienne naturellement à moi : la harpie, que j'ai nommée Madame Colère, Micheline pour les intimes (on ne rit pas... ce n'est pas de sa faute, elle n'a pas choisi son prénom).C'était donc ça, rien de plus compliqué : la colère. Mais pourquoi ? J'avoue que je n'ai pas encore la réponse. Ça viendra, chaque chose en son temps (tiens, je t'ai pas dit que la méditation m'a ré-appris la patience, je t'en parlerai peut-être un jour).
Quand je l'ai enfin rencontrée, Madame Colère se glissait comme une furie le long de mon œsophage pour aller brûler ma trachée. Il a suffi que je lui dise bonjour et que je lui parle gentiment, avec bienveillance, pour qu'elle cesse immédiatement de hurler et de gesticuler. Pouf, comme par magie.
Parler à ses émotions, et surtout avec bienveillance, est l'un des éléments clés de la sérénité. Les reconnaître, accepter leur existence et admettre leur légitimité. Les laisser être : et là, dès qu'on les laisse faire, on leur retire toutes les prises qu'elles ont sur nous et pouf, elles glissent. Elles existent toujours, elles doivent et ont le droit d'exister, mais elles n'ont plus cette emprise destructrice sur notre esprit et, par extension, notre corps.
Maintenant, pas tous les jours mais de temps en temps, je parle à Madame Colère, gentiment, en lui disant que tout va bien se passer, et étrangement, plus ça va, moins je la vois. Monsieur Emportement vient parfois prendre sa place, mais comme son nom le laisse entendre, ce monsieur n'est qu'un coup de vent et n'est pas très agressif - juste un peu embarrassant, des fois, hum.
Je dois avoir l'air un peu dingue, vue de ton côté de ton écran. Je le comprends. Si tu veux que je te parle de quelque chose de moins inquiétant quant à ma santé mentale, voilà l'une des trois autres méthodes qui m'aident beaucoup dans mes relations avec ma harpie. C'est, en fait, l'un des principaux éléments sur lesquels se fonde la méditation.
Respirer. Respirer. Re-respirer.
Ça a l'air tout bête, mais en fait, c'est la base du truc : respirer. Des fois, il suffit de se concentrer sur sa respiration pour se calmer. Sentir son souffle sur tout son parcours, des narines jusqu'à la moindre cellule du corps en passant par tout l'appareil respiratoire. Se concentrer sur l'endroit où l'on ressent le mieux l'air qui passe ; sur l'abdomen qui monte et redescend ; sur chaque micro-tension qui disparaît à chaque expiration, jusqu'à ce qu'on se rende compte qu'une grosse tension vient de nous quitter. Visualiser des vagues qui vont et viennent.Il y a des tas et des tas de méthodes de respiration ; à toi de trouver la tienne. Pour ma part, juste ressentir la douceur de l'air qui passe dans mes narines me suffit. Des fois, je me laisse aller à me visualiser allongée sur le sable, en train de regarder les petites vagues dont le bruit se mêle à mon souffle.
Les choses les plus simples sont parfois les plus efficaces ; pourvu qu'on leur laisse une chance de faire leurs preuves !
Alors bien sûr, je n'en ai pas terminé avec cette harpie. J'ai même encore beaucoup de travail : à peine après avoir écrit le premier jet de cet article, soit les 75%, je suis allée insulter copieusement un enf*!%§ qui venait de me griller un cédez le passage. Pendant dix minutes sans discontinuer. Mais une fois la "crise" terminée (il a fini par changer de route), je n'y ai plus pensé. Il y a un mois, j'aurais continué de pester toute la soirée contre l'incivilité de l'humanité tout entière...
Chaque jour je médite, et chaque jour je fais un petit pas vers plus de sérénité. Parfois, ça ne se sent pas ; parfois, je fais un grand bond en avant. D'autres fois encore, il m'arrive même de régresser un peu - d'en avoir l'impression, du moins.
On devrait enseigner la méditation à l'école.
J'aime bien ta conclusion... j'ai fait une séance de reiki avec la poulette (8 ans donc) et cela a très bien fonctionné : preuve que les enfants sont tout-à-fait capables de "rester sans rien faire" et de se "laisser aller"...
RépondreSupprimerSinon, ton billet me parle beaucoup : bonne idée de parler à ses émotions... je vais tenter (j'ai toujours eu tendance à "ruminer" longtemps et c'est très pénible à vivre)
Belle journée :) bisous Marianne
Oui, ils en sont aussi capables que nous, on a juste tendance à le prendre pour des jambons ! Petit Bambou propose justement un programme "kids", qui comporte une trentaine de méditations guidées. Je ne pense pas que ce soit pour faire joli qu'ils aient fait tout ce travail, mais bien parce qu'il y a un réel besoin et de réelles possibilités de travailler avec les enfants !
SupprimerPour ce qui est de ruminer, je vois bien de quoi tu parles... Il m'arrive de passer des journées et des nuits entières à ruminer dans tous les sens un petit détail à la noix... c'est épuisant dans tous les sens du terme.
Belle journée à toi aussi Cécile ; j'espère que de ton côté les choses vont vers le mieux :) Gros bisous ! <3
Ah ! Ah ! J'adore ! Dompter la harpie qui se terre au fond de toi ! Bravo ! Les émotions sont des messagers, elles nous disent quelque chose sur nous, ce que nous sommes et nos besoins insatisfaits. Les écouter est en effet le meilleur moyen de les faire taire. C'est comme les enfants, tant que nous ne leur accordons pas l'attention dont ils ont besoin, ils ne nous laissent pas tranquilles. Pour calmer madame colère, il y a un truc facile, au lieu de montrer ton majeur tu le tiens fermement mais gentiment avec ton autre main jusqu'à ce que ta colère s'estompe. C'est du Jin Shin Jyutsu :-)
RépondreSupprimerBise à toi chère harpie !
Oui, tu m'avais interpellée, avec ton truc de doigts, j'avais testé l'année dernière, quand je me battais justement avec cette fichue cigarette, et avant de découvrir la méditation, mais j'avoue que je n'ai pas trop accroché. Peut-être pas pris la chose par le bon bout, peut-être pas le bon moment, peut-être pas pour moi... Mais je compte bien me refaire une ventrée de tes articles à ce sujet un de ces quatre ;)
SupprimerMarrant que ce soit le majeur qui soit lié à la colère... je comprends mieux ce réflexe malheureux qu'il m'arrive d'avoir :D
C'est exactement ça : les émotions sont des enfants. Des fois elles se mettent à se rouler par terre en hurlant et dans ces cas-là on a tendance à ce dire qu'elles sont juste un peu zinzin et qu'en les ignorant ça va finir par se tasser. Mais non, pas du tout... Mais c'est tout un travail de le comprendre !!
Je ne sais pas ce que cette Madame Colère me dit sur moi. Est-ce que c'est révélateur de ce que je suis, ou simplement de quelque chose qui a besoin de changer ? De ce côté-là, il me reste un peu de chemin à faire ^^
Bises Isabelle, à bientôt ! :)
Coucou Marianne,
RépondreSupprimerJe commence par ce lien, mais il y en a des tas car la méditation est déjà entrée dans l'école. Pas toutes les écoles, ce serait trop beau, mais le chemin est engagé. Voici donc quelques éléments, tous petits mais c'est mieux que rien ;-)
http://pleine-conscience-mbsr.fr/la-meditation-de-pleine-conscience-a-lecole/
Sinon, c'est drôle, depuis que j'ai commencé la méditation, je la pratique avec Petit Bambou aussi. J'ai testé Youtube, Christophe André, mais je trouvais pénible d'être obligée de chercher tous les jours une séance. Là, c'est simple et facile d'accès.
Bonne continuation dans sur ce chemin que je partage même de loin.
Bises, à bientôt.
Coucou Clémentine !
SupprimerMerci pour le lien, l'article et très intéressant... et porteur d'espoir ! Comme quoi, d'autres ont eu l'idée avant moi... :P
C'est vrai que Petit Bambou est une appli vraiment chouette. Elle a ses défauts, mais assez peu je trouve. Après, je n'ai pas testé grand chose d'autre. J'ai téléchargé et jeté un œil à Insight Timer, mais ça ne m'a pas semblé aussi intuitif que PB. Quand j'aurai fait le tour de PB, peut-être que je me pencherai plus sérieusement dessus, mais il y a de quoi faire avant ça, même en méditant tous les jours !
Bonne continuation à toi aussi sur ce joli chemin (parfois un peu caillouteux ^^). Je pense (et espère très fortement) qu'on aura l'occasion d'échanger sur le sujet :)
Bonne journée à toi, bisous ! <3
Coucou Marianne,
RépondreSupprimerC'est très intéressant de nous faire partager ton cheminement vers plus de maitrise de tes émotions, très instructif ! Peut être que tu n'est pas prête à accepter de voir ce qui te met en colère simplement, ça viendra avec le temps :o)
Belle fin de semaine à toi chère Marianne. Bisous
Coucou Nat,
SupprimerJ'avoue que cette colère qui couve reste un mystère pour moi. Ma vie me convient globalement, quand quelque chose m'énerve je l'exprime (parfois un peu trop brutalement, comme sait me le faire remarquer mon homme, mais bon...), et je ne suis pas du genre à me voiler la face, plutôt à creuser jusqu'à trouver ce qui cloche, quitte à me prendre une claque. Du coup, ça m'intrigue ^^ Mais oui, ça viendra avec le temps, et la persévérance.
Belle fin de semaine à toi aussi Nat, gros bisous ! <3
Dingue, pas du tout! Moi c'est une jungle de lianes mouvantes, plus ou moins vertes, plus ou moins sèches, plus ou moins piquantes. Quand j'ai fini de les écarter, je débouche sur la clairière de mon esprit, paisible et suspendue au-dessus de la mer. Alors si tu veux être dingue, tu n'es pas toute seule :)
RépondreSupprimerSinon pour la colère, tu as toujours le fuck it bucket... tu notes sur un papier ce qui te met en colère, tu le froisses, et tu le jettes pour t'en débarrasser ou tu l'enfermes dans un bocal pour les relire plus tard et te rendre compte à quel point tout ça était superficiel et temporaire. Personnellement, j'ai opté pour la version virtuelle: relativiser, replacer les choses dans un contexte global qui leur ôte tout retentissement et me dire avec délectation "fuck it". J'adore. En tous cas bravo pour ta belle démarche et bonne route sur la voix de la paix intérieure ;)
Pas mal le coup des lianes ! Bien imagé, faudra que je tente, à l'occasion ^^
SupprimerLe problème avec la colère, c'est que je ne sais justement pas ce qui me met en colère. Pour de vrai je veux dire. Parce que les petites merdes qui déclenchent la crise, elles sont bien identifiées et je sais qu'elles sont parfaitement superficielles, mais la grande question est : pourquoi est-ce qu'un simple détail va me mettre dans une telle rage, alors que bon, c'est pas comme si c'était nouveau !
Bref, niveau gestion de crise et fuck it attitude, je m'en sors pas trop mal, je n'ai pas eu de crise de verdissement depuis une bonne semaine ! \o/ Me reste plus qu'à bosser sur le fond (le grand objectif de 2017 ^^)
Non non, tu ne m'as pas l'air si cinglée que ça, en fait on se ressemble assez :) Par contre, grâce à certains apaisements dans mon quotidien, ma harpie perso se tient relativement tranquille ces temps-ci. Le yoga aide, je pense, et la méditation aussi - même si ce que je pratique ressemble plus à de la cohérence cardiaque. Mes séances ne durent pas très longtemps, juste le temps de vider ma tête et calmer ma respiration. Et mon lac - parce que j'en ai un aussi - a des vagues. Il est comme ça, mon lac, l'influence de mes origines bretonnes ? Les vagues me calment, le bruit de l'eau aussi. Un truc tout con que j'aime bien faire pour me calmer/remonter le moral, c'est faire des bulles. Quand il pleut dehors, ça n'est pas formidablement efficace. Mais sinon, je me penche par la fenêtre et je fais des bulles avec de l'eau savonneuse. Ca me fait le même effet que quand il neige, je deviens presque béatement gaga. ;)
RépondreSupprimerJe me disais bien, vu ton pseudo, que tu avais des origines bretonnes, voire bretilliennes :p J'aime aussi les vagues, mais je ne m'en sers pas pour "imager" mon esprit, juste pour me bercer et me détendre. Combien de fois je me suis imaginée au bord de la mer pour ma calmer ou même m'endormir ! ^^
SupprimerC'est ammarant que tu parles de bulles ; je ne sais pas si tu connais cette application dont j'ai parlé (Petit Bambou), mais ils utilisent parfois quelques petites vidéos animées pour illustrer leurs méditations, et une des vidéos qui revient parfois est celle où une personne fait des bulles et y place chaque petit tracas. Ainsi, les tracas s'envolent avec les bulles, un par un, tranquillement...
Il faudrait que j'essaie ^^