Voilà, un dernier petit mot au sujet de mon voyage en Thaïlande, et je te fous la paix avec ça.
L'une de mes petites "inquiétudes" avant de partir concernait donc l'alimentation. Si les pays asiatiques sont réputés pour offrir plus de facilités que les pays occidentaux pour les régimes végés / véganes, j'avais quand même quelques doutes. Bon, disons que je ne m'inquiétais pas vraiment, mais je m'attendais à galérer un peu...
Commençons par le commencement : les repas dans l'avion. Je sais, je suis un peu hors sujet, surtout que c'était un vol Air France, mais dans tout voyage il y a d'abord un aller (et puis un retour), n'est-ce pas. J'avais prévenu l'agence de voyage à l'avance, qui m'a assuré faire pour le mieux "en espérant que la compagnie aérienne ferait ce qu'il faut". Rassurant. Surtout que se passer de deux repas sur un vol qui dure 11 heures, c'est totalement en dehors de mes capacités.
Eh, bien, déjà excellente surprise : ils font pas les choses à moitié, les repas étaient carrément véganes. Pas de la grande gastronomie (on est dans un avion, ne l'oublions pas), mais j'ai beaucoup apprécié l'effort.
Et donc, si toi aussi tu es végé novice, et qu'un jour tu as un long vol à faire, surtout n'hésite pas à contacter ton agence de voyage ou la compagnie aérienne, ils ont visiblement l'habitude de ce genre de demande et tout devrait se passer comme sur des roulettes.
Venons-en donc au cœur du sujet.
Beaucoup des restaurants dans lesquels nous nous sommes arrêtés (ou tout simplement ceux des hôtels) fonctionnaient essentiellement en buffets. En général, il est facile de trouver son bonheur dans la multitude de plats proposés - quoique, dans notre dernier hôtel, en dehors de crudités, tous les plats étaient des plats complets mêlant viandes et légumes.
Heureusement pour moi, nous avions un guide adorable et aux petits soins qui, à chaque fois que nous arrivions quelque part, prévenait l'équipe du restaurant. De ce côté-là, on peut donc dire que je n'ai vraiment pas galéré, mais tout le monde n'a pas un accompagnateur pour lui mâcher le boulot. Cela dit, il est visiblement facile d'avoir un repas végétarien en prévenant dès notre arrivée. Vu le soin apporté à la préparation de mes plats et la rapidité du service, à mon avis ils sont habitués à recevoir des végétariens et ont toujours quelque chose sous le coude.
Et quand je dis quelque chose sous le coude, je ne parle pas de trois feuilles de salade et de deux cubes de tofu. Je te parle de trois énormes assiettes à chaque fois et de repas hyper complets (riz, légumes, légumineuses, sources de protéines, etc), de quoi prendre trois kilos en dix jours. J'ai eu le sentiment que, dans l'esprit des Thaïlandais, si tu es végétarien, tu bouffes comme une vache. Mais, en tout cas, je n'ai jamais eu le sentiment d'être l'emmerdeuse qui leur rajoute du boulot, bien au contraire, j'ai été servie comme une reine, et, tout comme dans l'avion, de plats totalement véganes, sauf une fois, dans un resto spécialisé dans les fruits de mer, où j'ai mangé la meilleure omelette de ma vie, et une autre fois, lors de notre dernier repas à l'hôtel, où j'ai mangé un flan au dessert - mais le chef de salle n'a pas manqué de venir me demander si ça me convenait, même s'il y avait des œufs et du lait dedans.
Bref, la Thaïlande est, tout comme nous, un pays à dominante clairement omnivore mais, contrairement à nos restaurants occidentaux où il est parfois compliqué de demander un repas végétarien sans écoper d'un regard hésitant, voire exaspéré, manger végétarien y est très facile, pourvu qu'on demande gentiment !
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