Test

lundi 30 janvier 2017

Vaccins : pour ou contre ?

Depuis quelques années maintenant, je me pose des questions sur les vaccins. D'un côté, je me dis qu'ils ont sauvé et sauvent encore des milliers, voire des millions de vies. La vaccination a enrayé de nos contrées des maladies qui faisaient un malheur - littéralement - il y a seulement quelques dizaines d'années. Mais il semble qu'elle ait également créé, ou du moins accentué d'autres maux. Je me souviens du scandale qu'avait provoqué le vaccin contre l'hépatite B, il y a déjà un bon moment. J'étais au collège, j'avais eu le premier vaccin, puis la suite des opérations avait été suspendue pour tout le monde. J'ai entendu parler de cas de sclérose en plaque, de corrélation avec des formes d'autisme. Quoi d'autre encore ?

Du coup, quand le médecin du travail m'a proposé il y a deux ans de me faire la rubéole tout de suite, j'ai refusé (alors que c'est fortement conseillé en cas de désir de grossesse). Mais quand mon médecin traitant m'a conseillé de faire rubéole et coqueluche lors de ma visite de bilan, je ne sais pas pourquoi, j'ai dit oui.
Et j'ai bien regretté ! Douleur au bras, à tel point que pendant trois jours j'ai à peine été capable de lever le bras, même pour retirer un pull, aisselle enflée comme pas possible, état fébrile le soir, poussées de température, puis, au bout de quelques jours, des éclairs de douleur dans la tempe gauche, à m'en cramer le cerveau et l’œil, et ce pendant trois bonnes semaines, bref, j'ai regretté...

Mais, mis à part ce genre de symptômes qui, sortis du contexte de la vaccination ne sont pas plus graves que ceux des maladies hivernales habituelles, quels sont vraiment les effets des vaccins sur la santé ? Quid des métaux lourds et autres substances controversées qu'ils contiennent (sans même parler des matières animales, hein...) ? Et les procédés de fabrication ? Et qui se cache derrière cette "obligation" de vaccination ? Le bénéfice pour les patients est-il supérieur à celui qu'en retirent les lobbys pharmaceutiques ? J'ai encore entendu récemment aux infos une dame qui disait que la vaccination est indispensable, parce que par exemple, l'année dernière la rougeole a tué 10 enfants. Mais combien de personnes ont tué les vaccins ? De cela, on n'entend pas parler aux infos, n'est-ce pas. Qui croire ? Les professionnels de la santé ? Les "études scientifiques" ? On sait tous aujourd'hui que ces soi-disant professionnels et scientifiques ne disent que ce que leurs financeurs (qui sont souvent les fabricants de médicaments) leur conseillent de dire.

Au final, je ne sais pas vraiment comment me placer par rapport aux vaccins. Je ne suis ni absolument pour, ni absolument contre. Alors fais-je partie des sceptiques, des favorables ou de ceux qui ne se posent pas la question ? Clairement, je ne fais pas partie de cette dernière catégorie. Reste à savoir si je suis plutôt contre, ou plutôt pour. Disons que jusque là, ça dépend des jours. Fin d'année 2016, vu l'accumulation de symptômes de merde que j'ai enduré, j'étais plutôt contre. Aujourd'hui, quand je me dis que toutes ces piqûres depuis ma plus tendre enfance m'ont peut-être évité certaines joyeusetés telles que la polio ou le tétanos, je me dis que ce n'est pas une si mauvaise idée. Bref, je ne sais que penser. Du coup, j'ai voulu faire quelques recherches afin de démêler les Pour des Contre, et surtout tenter de dissocier le vrai du faux, et voir si je parviens enfin à me faire un avis tranché - et te faire profiter de mes conclusions, et t'inviter pour cette occasion à me donner également ton avis (dans la joie et la bonne humeur, comme d'habitude☺) !


Les pour

  • Leur fonction première évidemment : ils évitent d’attraper certaines maladies, qui peuvent être notamment difficiles à soigner, et/ou sources de potentiels effets secondaires très gênants, et/ou vraiment dangereuses pour la santé, même si ce n'est que dans certains contextes.
  • Et par conséquent, ils évitent de transmettre des maladies aux autres et participent ainsi à endiguer de potentielles épidémies.

Les contre

  • Ils contiennent de nombreuses substances très controversées, telles que des métaux lourd, du formaldéhyde ou du phénoxyéthanol (liste non exhaustive).
  • Pas vraiment grave pour beaucoup de monde, mais ça l'est pour moi, ils contiennent des substances animales et sont testés sur les animaux - comme une grande partie des produits pharmaceutiques, cela dit.
Voilà, en fait, peser les pour et les contre est assez facile et rapide ; le plus compliqué est de déterminer si le rapport bénéfice / risque est vraiment intéressant : la sériosité des maladies combattues justifie-t-elle celle des potentiels effets secondaires ? De même que la probabilité d'attraper ces mêmes maladies ?
Ces maladies sont-elles aussi graves que ce qu'elles étaient quand on a rendu leur vaccination fortement conseillée ? Car vu les progrès qu'a fait - et fait continuellement -  la médecine, peut-être qu'attraper l'une de ces maladies tant redoutées il y a encore un siècle n'est aujourd'hui plus si terrible ?
Je suis bien consciente que ces questions que je me pose font déjà l'objet de houleux débats depuis bien des années. Bien des études, plus ou moins scientifiques, s'y sont essayées, et je ne prétends pas pouvoir trouver LA réponse aujourd'hui. Qui dit vrai, qui dit faux ? Est-ce seulement si simple ? Et s'il n'y avait ni vrai, ni faux, seulement une décision à prendre en toute connaissance de cause, après avoir pesé les pour et les contre et décidé pour soi et par soi si les pour sont plus forts que les contre ou vice-versa ?
Je suis à la fois d'accord avec les pro-vaccins qui pensent que la vaccination est ce qui nous protège de graves épidémies, et en même temps je me dis qu'ils se laissent avoir, comme bien des gens, par ce lavage de cerveau que la société nous fait subir depuis notre plus jeune âge à coups de campagnes financées dans l'ombre par des lobbies qui ont tout intérêt à nous faire croire des choses pas forcément vraies et pas forcément sensées. Et puis je suis d'accord avec les anti-vaccins, qui dénoncent ce lobbying à coups de discours alarmistes, et à la fois ils me font doucement rire avec leurs théories conspirationnistes doucement illuminées.

Les deux camps ont de bons arguments, pour leur théorie et contre celle du camps adverse. Par exemple, je suis tombée sur cet article d'Aspie Veggie sur cette corrélation qui est parfois faite entre l'autisme et la vaccination. En effet, comment savoir par quoi a été causé l'autisme d'une personne ? Tant de facteurs peuvent entrer en jeu ! Environnement, hérédité, alimentation, un petit détail de rien du tout survenu au cours de la grossesse... je n'y connais pas grand chose en matière d'autisme et d'étiologie de l'autisme, mais j'ose imaginer que ça peut être un tout comme un petit rien. Qui le sait vraiment, d'ailleurs ?
Quant au lien entre le vaccin contre l'hépatite B et la sclérose en plaques, il continue de faire débat. Si certaines études semblent confirmer le rôle de ce vaccin dans l'apparition de certains cas de sclérose, d'autres disent l'inverse. En tout cas, beaucoup concluent sur le fait que, lien de causalité ou non, le bénéfice reste supérieur au risque.
Du côté des articles anti-vaccins, il est compliqué d'en trouver qui soient correctement sourcés. Ils sont convaincants, ça c'est sûr, écrits avec passion, présentant des arguments apparemment imparables, mais ces arguments ne s'appuient souvent sur rien ; rien dont on puisse avoir la preuve immédiate, du moins (pour l'exemple, voici cet article du site Libération Animale, qui traite surtout de l'exploitation animale dans le cadre de la production de vaccins, mais surtout qui conclut en disant qu'il suffit de fouiller un peu la littérature scientifique pour se rendre compte que le principe du vaccin est complètement absurde - j'aurais aimé avoir quelques liens vers cette littérature pour me faire mon propre avis). Est-ce signe de mauvaise foi (volontaire ou non ; parfois on est tellement persuadé d'avoir raison qu'on finit par oublier qu'on a peut-être tort), ou un simple oubli, dans le feu de l'action ? Ce manque de sources et de preuves est ce qu'on reproche souvent aux anti-vaccins. C'est ce que je fais ici. Ce manque de sérieux laisse toute la place au doute. Ceci dit, on peut aussi dire qu'un article avec sources n'est pas nécessairement véridique. En effet, on aura beau citer toutes les études scientifiques du monde, le plus important est de savoir d'où viennent ces études, qui les a réalisées, et surtout, par qui elles ont été financées. Il n'en reste pas moins que, sources solides ou non, un argumentaire se basant sur des faits concrets est forcément plus facilement crédible.

Pour conclure...

Tu l'auras peut-être compris (car tu es peut-être dans le même cas que moi), je ne sais toujours pas comment ma placer vis-à-vis de la vaccination, du moins si je me base uniquement sur l'aspect "santé". Elle a constitué une immense avancée dans l'histoire de l'humanité et de la médecine, mais est-elle toujours indispensable, du moins dans nos contrées ultra-aseptisées ? Sincèrement, je suis incapable de trancher...
Par contre, si j'élargis un peu la réflexion plus loin que ma petite personne, et même au-delà de l'humanité, d'autres questions se posent. Si on exclut les maladies réellement graves (quoique, doit-on vraiment les exclure ?), la vaccination justifie-t-elle tout ce que l'on fait subir aux animaux en son nom ? Est-il préférable d'attraper la rubéole, ou de laisser des gens faire des tests sur des animaux et les mettre à mort dans des conditions horribles pour que nous n'attrapions pas la rubéole ? Et même dans le cas de maladies plus graves : en quoi avons-nous le droit de prendre la vie d'un animal pour sauver la nôtre ? Beaucoup me dirons que la vie d'un être humain est plus précieuse que celle d'un animal. Qui en a décidé ? Sur quoi se base-t-on pour l'affirmer ? Peut-être même qu'on me dira : tu verras quand tu auras un enfant, tu seras bien contente que des animaux aient souffert pour assurer son bien-être. Ah bon ? C'est possible que je pense ça un jour, oui, tout comme je serais probablement prête à tuer un autre être humain si cela pouvait sauver la vie de mon enfant. Mais tuer pour éviter des maladies qui sont devenues quasiment bénignes aujourd'hui, je trouve ça absurde.
La vaccination oui, pourquoi pas, mais au 21e siècle, on devrait être capables, on devrait chercher à la rendre plus acceptable moralement, en cessant cette manie de tester ses effets sur des êtres vivants qui ne sont même pas constitués comme nous, et d'y mettre des morceaux d'animaux torturés à mort (c'est d'ailleurs valable dans tous les domaines de la médecine...).

Source photos : Pixabay / Pixabay

16 commentaires:

  1. Vaste débat... Juste un point de détail mais nos contrées ne sont pas asseptisées à cause des flux migratoires... Mon médecin m'a dit il y a quelques années, qu'il y avait de nombreux nouveaux cas de tuberculose (on parle de chez moi) à cause des déplacements de population et de la non vaccination de ces populations... Bon, voilà, après chacun son avis. Perso, je reste pour la vaccination. J'ai fait vacciner la poulette et elle n'a eu aucun effet secondaire... Mais je comprends bien tous les arguments que tu exposes...
    Belle journée :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est vrai, les brassages de population, qu'ils soient migratoires ou simplement touristiques, accentuent les risques d'épidémies et les étendent à l'échelle mondiale. Mais en parlant de contrées aseptisées, je pensais plutôt aux modes de production et au mode de vie de manière générale. Tout est stérilisé, pasteurisé, désinfecté à l'extrême. Bien souvent, les maladies sont tuées avant même d'exister. La vaccination, dans le principe, c'est magnifique, ça sauve des vies humaines et ça nous rend le quotidien certainement plus serein. Mais je ne peux pas m'empêcher de penser qu'il y a plein de choses qu'on ne nous dit pas (je suis un peu conspirationniste sur les bords :D ), et qu'il y a plein de choses qu'on pourrait faire autrement :)
      Je serai probablement de ceux qui font vacciner leurs enfants (le jour où j'aurai trouvé le mode d'emploi pour en fabriquer ^^), mais je pense que j'aurai quand même ce gros doute qui m'habite à chaque fois que je me penche sur la question...
      Belle journée à toi aussi, j'espère que le moral remonte ! :) Bisous

      Supprimer
  2. Coucou ! Pas trop tôt alors la vaccination des enfants, et si possible pas tout le cocktail en même temps c'est une catastrophe à mon sens de donner autant de "maladies" différentes à l'organisme en même temps.
    Je vais tenter de faire court !
    C'est aussi à cause des lobbies pharmaceutiques qu'on a des vaccins dans lesquels il y a de l'aluminium comme conservateur, ça leurs coute moins cher ... Alors qu'on commence à se rendre compte que l'aluminium est responsable de maux bien plus graves (et on ne nous dit pas tout j'en suis persuadée) que certaines maladies dont on peut se prémunir en étant immunisé soi même au contact d'autres personnes.
    Pour moi éviter que les enfants aient les maladies infantiles de façon spontanée est une mauvaise chose (oreillons, varicelle...) il me semble que le corps supporte bien mieux d'avoir à "lutter" contre une maladie à la fois transmise naturellement pour s'immuniser comme un grand :o)
    Mais c'est vrai c'est galère il faut s'occuper du gamin à la maison, rater le boulot, mettre la maitresse d'école au chômage technique et surcharger les salles d'attente des médecins pour des broutilles, et faire perdre tant de sous aux fabricants de vaccins ;o))
    Belle semaine à toi. Gros bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Coucou Nat !
      Je suis bien d'accord, on ne devrait pas vacciner les enfants trop tôt, laisser leur système immunitaire travailler un peu, mais il me semble qu'il y a déjà au moins un vaccin systématique avant même la sortie de la maternité non ? (ne me demande pas lequel, je ne sais plus ^^')
      Je suis également d'accord sur le fait qu'on se protège trop et qu'on finit par devenir les ennemis de nos propres corps. C'est pour ça que je me pose la question du bien-fondé de la vaccination pour certaines maladies. J'ai pris l'exemple de la rubéole mais j'aurais pu en prendre un autre. S'il y a certes des accidents, très tristes évidemment, la plupart du temps les maladies infantiles sont bénignes. Gênantes sur le coup, comme tu le fais bien remarquer ;), mais bénignes au niveau de la santé. Du coup le rapport bénéfice/risque est totalement inversé à mon goût. Après, dans le cas de la tuberculose ou autres saletés, je pense que ça se justifie tout à fait.
      Bref, je crois que je ne parviendrai jamais à me faire un avis tranché ^^
      Bonne semaine à toi aussi, gros bisous ! <3

      Supprimer
  3. C'est plus facile de prendre la décision pour soi que pour un enfant, moi je ne suis pas vaccinée du tout depuis de trèèèès longues années ;o) Mais je refuse, par exemple, que mon fils soit vacciné contre la grippe depuis cette histoire de vaccins H1 trucs il y a quelques années.
    Au final il n'a été malade que la dernière année ou il a été vacciné (la réaction au vaccin) et plus du tout depuis ... ! Mais la grippe est un vaccin spécifique puisqu'ils ne savent jamais quelle souche sera virulente ou non suivant l'année. Par contre je lui fais donner des vitamines et des fortifiants au tout début de l'hiver puis en début d'année et les traitements d'attaque sont prêts en homéopathie au caZou :o)
    Il y a des vaccins ou je suis totalement contre comme celui préventif du cancer de l'utérus ! C'est une calamité de vacciné quand on ne connait pas les effets secondaires et on voit déjà le résultat avec des gamines très malades depuis la vaccination. Il y a d'autres moyens de détecter ce genre de souci avec la prévention ... Je trouve ça très "morbide" même de tabler sur ce genre de maladie aussi jeune... Bisousss

    RépondreSupprimer
  4. rhoooo la foteux lol !!! "de vaccinER" bien sur

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé hé, quand on tape trop vite, ça arrive ^^

      Le problème avec le papillomavirus, si j'ai bien compris, c'est qu'il faut vacciner avant d'entrer en contact avec, donc avant le début de la vie sexuelle, vu qu'il est admis qu'on est quasiment certain de le choper une fois qu'on a commencé à vivre dans le péché ^^ Je ne sais pas exactement quels problèmes a causé ce vaccin, je ne me suis pas vraiment informée vu qu'il était trop tard pour moi et que je n'ai pas d'enfant pour qui me poser la question. Mais bon, un risque de cancer, c'est quand-même pas rien ! La prévention et le dépistage, c'est bien, mais dans des cas comme celui-ci, ça peut parfois être insuffisant :/
      Bref, on en revient encore et toujours à la question du rapport bénéfice/risque... qui comporte quand même une sacrée part de subjectif !

      Quant au vaccin contre la grippe, c'est précisément l'exemple qui me ferait pencher contre la vaccination : comment peut-on savoir à l'avance quelle souche va attaquer, et surtout comment elle va muter ? Pour moi, c'est l'attrape-couillon par excellence. La preuve avec les pauvres petits vieux qui sont tombés les uns après les autres en début d'hiver alors qu'ils avaient été vaccinés. Celui-ci, c'est vraiment une histoire de gros sous, et jamais de la vie je me laisserai avoir...

      Supprimer
  5. C'est clair ça a été l'hécatombe cet hiver :o)Bisous

    RépondreSupprimer
  6. Merci de m'avoir cité ;)

    Par contre, il n'y a pas débat la dessus, il n'y a AUCUN LIEN entre vaccin et autisme. La seule étude qui est sortie de ce sujet a été clairement falsifiée, et est retirée depuis.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci pour la précision ; je ne suis pas du tout au courant des études qui ont été faites ou non à ce sujet. ;) Je ne me permettrai pas de me prononcer sur le lien, ou non, entre l'autisme et la vaccination. Tu t'y connais certainement bien mieux que moi et je te crois bien volontiers. :) Le principe ici est d'expliquer que, dans tous les cas (et pas seulement dans ce cas précis), on aura beau faire des études en long et en large, saura-t-on vraiment tout sur tout un jour ?
      Quant à la notion de débat, tant qu'il y aura des gens pour en douter, il y aura toujours débat, malheureusement ^^ C'est valable pour absolument tous les domaines et toutes les questions... Il y en a bien qui arrivent à douter du bien-fondé de la classification des "Noirs" (ou autres) parmi les Homo Sapiens, et qui en débattent...

      Supprimer
    2. Pour la question du lien entre vaccins et autisme, il n'y a aucun débat. Une méta-analyse faite sur 95 000 personnes a clairement montré qu'il n'y avait aucun lien.

      Et puis la science n'est pas une démocratie. Dans le cadre de la science, les opinions ne valent rien, seuls les faits ont de la valeur.

      Supprimer
    3. Tu prêches une convaincue.
      Ceci dit, il faut aussi tenir compte du fait que l'humain a certaines limites et que, de ce fait, la science souffre de ces mêmes limites (notamment celle de l'interprétation, parfaitement illustrée par toutes ces études qui se contredisent, et je ne parle pas seulement de celles concernant les vaccins). Et, d'autre part, du fait que bien des gens sont persuadés de détenir LA vérité, parfois contre toute logique scientifique, d'où ces débats parfois interminables, même s'ils sont stériles et infondés ;)

      Supprimer
  7. J'adorerais te donner mon avis, si j'en avais... mais je me situe très exactement au même point que toi, actuellement, coincée entre éducation et idées fixes, d'autant que ma dramatique absence de logique scientifique ne me facilite pas la tâche. Je me contenterais donc de te dire que je comprends, que je compatis, et que si tu arrives à une conclusion définitive, je serai toujours curieuse de la connaître... Sur ce, bon séjour dans ta caverne, bonne année et joyeuses Pâques :D
    Ps: Je viens de rattraper mon retard sur tes derniers articles, donc fuck 2016 et vive 2017, et merci pour la découverte des tawashi ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne manquerai pas de venir raconter la suite de mes intenses réflexions, si suite il y a ^^
      Bon, 2017 a l'air encore plus mal partie que 2016 ne s'est terminée pour moi, mais mettons : vive 2017 ! :)
      Bon cavernage, à bientôt j'espère !

      Supprimer
  8. Et bien, comme toi, cette question des vaccins me perturbe beaucoup ! Je ne sais absolument pas/plus quoi en penser, ni qui croire.

    Ce dont je suis sûre, c'est qu'efficaces ou pas, les vaccins sont une cure de jouvence pour les lobbys pharmaceutiques et ça me dégoute. Ils sont aussi testés sur des animaux c'est certain, chose à laquelle je n'avais jamais vraiment réfléchi avant que tu ne le mentionnes, et clairement, c'est ... Pas terrible.

    Pour le reste ... Le(s sels d')aluminium qu'ils contiennent me rebutent clairement. Il y en a dans les anti-transpirants et on les suspecte d'être l'une des causes du cancer du sein. Alors en injection .. C'est hors de question.

    Les pro-vaccins disent qu'ils sont efficaces et que c'est grâce à la vaccination qu'on a éradiqué certaines maladies à tout jamais comme la peste. Que c'est aussi grâce à eux que les personnes non vaccinées ne tombent pas malades : elles sont entourées de vaccinés qui n'attrapent pas les maladies et qui ne les leur refile pas. Logique.
    Les pro-vaccins disent aussi qu'ils sont conscients des risques (austime, sclérose en plaque ...) et qu'ils existent. Seulement, c'est tellement rare qu'en gros, il faut bien sacrifier quelques malchanceux pour que le reste de la population puisse prospérer sans danger. Selon eux, on entend beaucoup parler de ces cas grâce/à cause des médias, mais ils sont en vérité infimes. Tout traitement comporte un risque, c'est comme ça.

    Les anti-vaccins, quant à eux, pensent que c'est de la poudre aux yeux, voire que ça fait partie d'un complot. Que la nature est très bien faite et qu'on est (normalement) naturellement immunisé. J'ai lu qu'on pouvait guérir du tétanos et l'attraper vaccin ou pas. Ils disent que les grandes épidémies se sont éteintes toutes seules et se seraient éteintes même sans les vaccins (et ils ont raison), ainsi qu'un tas d'autres choses qui résonnent très juste à mes oreilles.

    J'ai cessé de me faire vacciner à l'âge de 12 ans. Je n'ai pas laissé le choix à mes parents. Je ne suis donc pas vaccinée contre le cancer du col de l'utérus, ni contre le tétanos (les rappels n'ayant pas été effectués). Et je ne sais pas quoi faire.

    J'ai plutôt une vision pro-nature du monde. Selon moi, les épidémies ont une raison d'être, parce que justement, la nature est bien faite. J'aurais tendance à ne pas me faire vacciner et à laisser faire la nature, même si cela implique que je meure, ou que mes proches meurent. Ca parait fou, et peut-être que je penserais différemment si justement ça arrivait, mais pour l'instant j'en suis là ...

    Et d'un autre côté, on est au 21e siècle, c'est quand-même con de mourir de la grippe, ou d'être handicapé à cause de la polio alors qu'une simple piqûre aurait pu l'éviter.

    Pour moi, la réflexion s'arrête là. N'ayant pas d'enfant, je n'ai pas à prendre de décision pour une tierce personne, et fort heureusement ! Mais c'est un vrai casse-tête. Que faire ? Je ne sais pas ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh bien, je vois que finalement on est nombreux à ne pas savoir - et que ce n'est pas faute d'y avoir réfléchi !

      J'aurais un peu tendance à penser comme toi, qu'après tout la nature est comme elle est et que le concept de sélection naturelle me semble tout à fait viable. Après, c'est sûr que le jour où on tombe soi-même malade, ou qu'on perd un proche à cause d'une maladie qui, peut-être, aurait pu être évitée avec la vaccination, on pense peut-être autrement. Quand j'y pense, je me demande parfois si je ne suis pas un peu un monstre, de trouver qu'on ne laisse parfois pas assez faire la nature... et pas que dans le domaine de la vaccination !

      Refuser de se faire vacciner à l'âge de 12 ans, ça m'impressionne ! Je n'avais pas encore ce type de réflexion à cet âge, et pourtant je faisais partie des précoces en termes de nœuds cérébraux... En tout cas chapeau, faire un tel choix et se faire entendre si jeune, je trouve ça super.

      Mourir de la grippe, je ne trouve pas ça plus idiot que de mourir d'un cancer du poumon à cause du tabac, alors qu'on sait aujourd'hui les ravages que ça fait. C'est certes un peu plus dur d'arrêter de fumer (j'en sais quelque chose !!) que de se faire piquer vite fait... Puis s'il faut choisir, je préfère mourir vite fait d'une grippe que passer des années à agoniser d'une sclérose en plaques. Enfin tout ça n'est qu'une question de point de vue, et mon point de vue change toutes les trois minutes (depuis plus de 4 mois que j'ai écrit ça, je n'ai pas fait un seul pas dans un sens ou dans l'autre !).

      Pas simple tout ça !!

      Supprimer