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mardi 21 juin 2016

Livre : La méthode simple pour en finir avec la cigarette - Allen Carr

Quatrième de couverture :
Arrêter de fumer sans médicaments ou autres substituts ? Sans stress, sans angoisse ? Voici ce que vous propose Allen Carr.
Une marche à suivre simple et définitive, qui a conquis des millions de personnes dans le monde en bousculant les idées reçues. 
Une méthode douce, sans prise de poids, au remarquable taux de réussite et valable aussi bien si l'on fume trois cigarettes que deux paquets par jour.
Un programme de quelques heures pour bannir la cigarette toute une vie !


Qui n'a jamais entendu parler de ce livre ? Quel fumeur, du moins ? Tantôt génie, tantôt charlatan, on ne peut dans tous les cas pas être passé à côté des bouquins d'Allen Carr. Moi-même, j'avais acheté ce livre il y a des années - genre, 15 ans -, bien décidée à arrêter (ou pas trop). J'en avais lu quelques pages, puis l'avais abandonné, puis revendu quelques années plus tard. 
C'est après avoir récemment arrêté, puis repris, que je suis tombée par hasard sur l'exemplaire de Chouchou, que son ex lui avait offert pour un anniversaire et qui depuis dormait de mon côté du lit, entre un magazine sur l'affaire Dreyfus et un catalogue de matériel d'équitation... Malgré le petit mot doux glissé dedans, je ne suis pas jalouse, je me suis dit que ça ne pouvait pas être une coïncidence : ça ne pouvait qu'être le destin ! Ou un truc du genre, quoi.
Et donc, après avoir bataillé quelques semaines contre cette saleté, bien décidée à ne pas reprendre et à ne pas gâcher toutes les bonnes choses que j'avais retrouvées, mais en même temps poussée par je ne sais quelle fichue force invisible à en rallumer une dès que je pensais avoir repris le dessus, après m'être auto-burnouté le cerveau et avoir dû prendre une journée de repos pour m'en remettre, puis avoir abandonné le combat en me disant que ce n'était que partie remise, que je n'étais pas dans un bon état d'esprit, blabla (tout ça c'était la semaine dernière hein ; quand le neurone se met en surchauffe, tout peut aller très vite ^^), j'ai ouvert ce livre dimanche soir en me disant que j'allais le lire tranquillement et en retirer ce que je pourrais. Et je l'ai fini lundi soir - hier, si tu suis bien - : il fallait que je le finisse, je ne pouvais rien faire d'autre tant que je ne l'avais pas terminé (à tel point qu'on a fini par manger des chips et des radis qui traînaient dans le frigo).

Une grande partie du livre énonce des choses vraies, mais pas toujours évidentes. Des choses que j'ai apprises en arrêtant, puis en recommençant (oui, reprendre aura quand même eu le seul avantage de me faire comprendre tout un tas de choses sur moi, sur ma dépendance et sur le tabagisme en général - j'aurais pu l'écrire, ce bouquin, bordel !). Du coup, tout au long du livre, je me suis demandé s'il allait réellement finir par m'apprendre quelque chose, cette chose essentielle qui me ferait arrêter définitivement, comme elle l'a fait avec tant de monde avant moi. Sincèrement, j'en ai fortement douté. Tout ça, je le savais déjà, j'en étais pleinement consciente, et ça ne m'empêchait pas d'allumer la putain de cigarette suivante. Et pourtant, le lire, couché sur du papier par un parfait inconnu, comme s'il était venu fouiller dans ma tête (après un petit bond dans le futur, parce que la première édition de ce livre est parue en 1985 ; j'avais donc plus ou mois un an), ça m'a fait un bien fou : toutes ces informations, toutes ces évidences, je les avais déjà en moi, j'étais déjà convaincue par tout ce qu'il disait. J'avais tout ce qu'il me fallait pour ne plus fumer. En même temps, plus les pages se suivaient, plus je m'inquiétais : s'il ne fait que me dire des choses que je sais déjà et qui ne m'aident pas pour autant, alors quoi ? Et au final, effectivement, j'ai refermé le livre sans rien avoir appris.
Mais.
D'un autre côté, il apporte une vision des choses un peu différente de celle que j'avais, plus positive et à la fois plus stricte. Je ne vais pas te faire un résumé du bouquin ni énoncer les idées de base (quoique, du coup, je les avais déjà abordées, sans le savoir et moins précisément, dans mes différents récapitulatifs hebdomadaires, lorsque j'ai arrêté en début d'année), ça n'aurait aucun intérêt. Mais, pour donner mon sentiment global, je n'aurais pas nommé ceci une méthode, ni une solution, parce que, au final, il ne s'agit que d'une chose : juste, cesser de fumer. Éteindre sa dernière cigarette, et puis voilà.
Un peu ce que j'avais fait en janvier en fait ; j'avais la bonne méthode, mais il me manquait deux ou trois petites astuces pour m'aider, ainsi que les connaissances que j'ai aujourd'hui, et qu'Allen Carr confirme dans son livre, concernant les erreurs à ne surtout pas faire pour éviter de reprendre. A savoir, essentiellement, croire que "juste une" restera effectivement "juste une". Et surtout, ne jamais oublier qu'on n'abandonne pas la clope : on n'abandonne rien du tout. Arrêter n'est en aucun cas un sacrifice, ni la perte d'un plaisir. Arrêter de fumer, c'est reprendre sa vie là où on l'avait arrêtée le jour où on a fumé notre première cigarette. C'est redevenir heureux, redevenir serein, redevenir libre et retrouver la santé.

En bref, tu l'auras compris, pas une grande révélation pour moi, mais je pense que ce livre pourrait l'être pour des fumeurs qui n'ont pas encore eu les prises de consciences que l'arrêt puis la reprise très rapprochés ont eu sur moi ces derniers mois. Cependant, c'est une excellente remotivation et, si aucun déclic particulier ne s'est produit en moi, toujours est-il que j'ai fumé ma dernière cigarette hier en début de soirée après avoir terminé le livre et que pour l'instant, je tiens le coup sans problème. :)

4 commentaires:

  1. C'est grâce à ce livre que j'ai arrêté de fumer il y a ... je ne sais même plus combien d'années. Je n'avais pas prévu d'arrêter de fumer, je l'ai juste acheté par curiosité à la librairie car il était mis en avant. Le lendemain après l'avoir lu, je n'ai plus fumé une seule cigarette (et je venais juste d'acheter une cartouche!).
    Ce qu'il m'a apporté c'est qu'au final arrêter de fumer est plus simple qu'il n'y paraît. Je pensais comme toute bonne fumeuse lobotomisée que c'était insurmontable, que le manque serait ingérable et que je passerai le reste de ma vie à avoir envie de recommencer. Pas du tout. Certes on ressent un peu le manque (surtout la première semaine) mais après j'y ai trouvé tellement de côtéq positifs (goût et souffle retrouvés, fini l'haleine de chacal et les vêtements qui puent sans compter les économies...) que je n'ai jamais recommencé. J'en suis même arrivée au point d'oublier que j'ai passé 9 ans de ma vie à fumer.
    J'espère que ce sera la bonne pour toi car c'est loin d'être insurmontable :-)

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    1. C'est clair, arrêter de fumer est bien plus simple qu'on ne le pense et est loin d'être aussi insurmontable qu'on ne le croit. Là où c'est piège, c'est que quand on a compris comme c'est facile, on a tendance à croire qu'est facile de ne pas se laisser avoir à nouveau et il n'en est rien ! Mais c'est sûr que quand on a goûté à la vie sans tabac, ne serait-ce que quelques semaines, on sait à quel point fumer pourrit la vie à un point inimaginable...
      Bref, j'espère aussi que c'est la bonne... disons que j'ai trébuché, mais que ça n'aura pas été vain : j'ai appris un tas de choses qui me permettront d'éviter pas mal d'erreur et de faux pas :)
      Bonne journée Meyilo !

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  2. Le combat est peut-être fini alors, je te le souhaite sincèrement en tous cas.
    je t'embrasse.

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    1. Sincèrement, je ne sais pas, je l'espère aussi. Je vais faire de mon mieux en tout cas, et tenter de tenir les promesses faites à moi-même :)
      Bisous Clémentine !

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