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lundi 21 septembre 2015

Devenir végé... et l'annoncer à son mec


La semaine dernière, comme tu le sais, j'ai enfin pris la décision qui me chatouillait depuis des années. Depuis presque une semaine, j'ai donc considérablement réduit ma consommation de viande : j'ai mangé un reste de raviolis mercredi et une tranche de jambon cru samedi. J'aurais facilement pu m'en passer, mais je ne veux pas faire une transition trop brusque - surtout que pour le moment, je suis plutôt novice en matière de nutrition.

Le plus compliqué pour le moment, la plupart des végés seront d'accord, a été de l'annoncer à Choupi. Tu sais, cet homme du terroir, qui certes vit avec son temps et a l'esprit plutôt ouvert, mais qui reste un homme du terroir : plutôt basique...

Première étape : l'annonce.
- Chouchou, ça te ferait quoi si je te disais que je ne veux plus manger de viande ?
- Qu-hein ?
- Grhm. Qu'est-ce-que-ça-te-ferait-si-je-te-disais-que-je-veux-arrêter-la-viande ?
- Ben c'est idiot !

Ok. Seconde étape : les négociations.
- Pourquoi idiot ?
- Ben parce que ! T'en manges de la viande, et t'aimes ça, et puis c'est plein de vitamines !
- Mouais, bon, ça, c'est une autre histoire... Oui, j'aime certaines viandes, mais je peux m'en passer. Et surtout, je VEUX m'en passer. 
(Bla bla bla, mais pourquoi, mais c'est idiot, bla, tout ça, mais pourquoi ?)
- Ben principalement pour une question d'éthique, et puis aussi pour ma santé, mais ça, je sais que je ne te ferai pas entendre raison...
(Bla Bla.)

Troisième étape : le cri de la carotte, oui, je l'ai eu !! (en quelque sorte)
(Je résume hein, parce qu'on est passés par "mais si tu aimes tant les animaux, pourquoi est-ce que tu veux même pas d'un chien dans ton lit ?" (c'est un autre sujet de discorde entre nous... mais comment lui faire comprendre que, oui, j'aime les chiens, mais non, pas au point de partager leurs puces et de poser ma tête là où ils ont posé leur trou de balle quelques minutes auparavant, bref, j'aime les chiens, mais je ne vais pas dans leur niche, qu'ils ne viennent pas dans la mienne) et par "et le chat, si tu l'aimes tant, pourquoi est-ce qu'il ne vient plus dans la maison ?" (parce que le chat, il va sur les chaises, dans le canapé, dans les fauteuils, dans les lits, sur les tables, il fait successivement TOUTES les étagères de linge propre et les piles de linge pas encore plié, bref, tu as beau fermer les portes il s'en fout, il sait les ouvrir, tu as beau lui aménager plein d'endroits rien qu'à lui il s'en fout, ça ne l'intéresse pas, et si tu veux garder le moindre textile exempt de poils, il faut le mettre sous clé. Après un an de ce petit jeu, j'ai craqué et, j'avoue, mon chat vit dehors avec accès illimité au garage, dans lequel il a au moins vingt cachettes bien douillettes dans lesquelles personne ne vient le faire chier. Je sais, je suis un monstre.)
Et donc, à partir de là, on en est arrivés à : et les haricots ? T'y penses aux haricots ? Ils crèvent de froid dehors !!! (voilà, le cri de la carotte version haricots grelottants, j'avoue, j'ai hurlé de rire, et il s'est un peu vexé...).

Quatrième étape : la flippe.
Comme prévu, donc, il a flippé : 
- Ouais mais je veux pas que mon régime alimentaire change hein ! 
- Choupi, ça fait trois jours que j'ai pas mangé de viande. L'avais-tu seulement remarqué ? Ton régime alimentaire en a-t-il pâti ?
- ...
- Bon, on est d'accord.
- Nan mais je veux pas non plus que tu deviennes comme ce gens qui se lavent pas et qui mangent de la terre ! (oui, on a quelques spécimens quelque peu colorés dans le coin).
- Sérieux, tu me connais si mal que ça ?

Cinquième étape : qui c'est le patron ?
- Ben de toute façon, y'a pas intérêt, j'aime pas les légumes, je veux pas manger du bio dégueu, et puis sinon je te quitte !
- Oui, euh... ok, mais parle-moi autrement.
- Ben quoi, t'as de la chance, je suis pas en train de t'interdire de faire ce que tu veux.
- Ah oui, en effet, je suis tellement chanceuse.
Bon, j'ai serré les dents, je voulais pas que ça finisse en dispute et j'ai évité de lui faire remarquer que si c'est moi qui fais à manger (et m'occupe de la maison et de tout le reste), c'est pas parce que ça me fait kiffer, mais pour le décharger parce qu'il a de grosses journées mais que si ça ne lui convient pas, il peut se démerder et se mettre son avis là où bon lui semble. Chouchou, c'est un mec compréhensif mais qui devient un peu bébête quand il flippe, et qui déteste qu'on lui change ses habitudes. Quand il est dans ce genre d'état d'esprit, il faut laisser couler et ne surtout pas le braquer, sinon il devient franchement crétin.

Tout est bien qui finit bien...
Bref, ça c'était vendredi soir et la soirée s'est terminée un peu fraîchement, mais heureusement, mon chéri est un poisson rouge, et il oublie vite (tiens, tu veux du poulet ? - Euh, non, merci... - Ah oui, pardon). Maintenant on est passés à la plaisanterie gentillette (on mange quoi ce midi ? - Steak-pâtes pour toi, petits pois carottes pour moi. - Pauvres petits pois, tu les entends pas hurler au fond de ton assiette ?), et je vais y avoir droit jusqu'à la fin de mes jours, mais au moins, il s'y fait ! ^^

2 commentaires:

  1. HORS SUJET TOTAL. Je me démaquillais comme toi avec des lingettes faites maison. Début septembre une copine m'a parlé des chiffons en microfibre pour le démaquillage (comme ceux des voitures). J'ai essayé et ça marche super bien en un ou deux passages seulement, ça se lave vite, c'est tout doux et ça dure plus longtemps que les lingettes.

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    1. Oui, j'en ai ! Mais je m'en sers pour me nettoyer les oreilles... j'ai essayé une ou deux fois de me démaquiller avec, ça marche tellement bien que mes cils viennent avec, j'ai détesté la sensation... Quand je me maquille c'est que les yeux, mais si on se maquille le reste du visage, oui, c'est bien ! :)

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